Diégèse |
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mercredi 26
décembre 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4744 jours
(23
x 593 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19197
jours
(35 x 79 jours) |
ce
qui représente 24,7122% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Pour
nous, les personnages, ce qui rend la métaphore insoutenable, c'est que
face à un paysage aux couleurs sombres, marqué par le froid, nous ne savons plus si
le paysage reflète notre tristesse ou si
c'est le paysage qui nous rend tristes. Nous ne savons donc
plus où nous en sommes ni ou nous sommes, et nous
ne le savons donc littéralement plus, littérairement plus. |
Gustav |
La ville reprend un
peu de silence. C'est le soir. Serions-nous donc plus calmes et
apaisés ? |
Daniel |
Mais
sans métaphore, je ne sais plus si je peux encore écrire et je ne sais plus très
bien s'il s'agit d'un contrat, cet incessant voyage avec vous.
Après tout, je suis aussi un personnage et je ne peux pas tout
concevoir... Peu importe. Nos esprits
sont considérés comme finis et pourtant ils peuvent concevoir
l'infini et l'éternité, le non fini de l'espace nécessairement
fini et le non fini du temps qui ne finit pas de finir à chaque
instant.
Je peux donc inventer une écriture sans métaphore et sans style aucun.
La question de savoir ce qu'elle est est une question extra diégétique. |
Noëmie |
C'est
que la fin
approche. Nous
avons pourtant toujours su que nous étions comme un
texte enlevé de toute carte, incompréhensible
et infini. Le
port de La Spezia n'en sait rien et
je regarde le môle qui n'en sait rien et qui n'en veut plus
rien savoir. Et c'est une autre figure de style que la métaphore. |
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26 décembre |
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Le
port de La Spezia n'en sait rien et
je regarde le môle qui n'en sait rien et qui n'en veut plus
rien savoir. |
Nous
avons pourtant toujours su que nous étions comme un
texte enlevé de toute carte, incompréhensible
et infini. |
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Je ne
sais plus très bien s'il s'agit d'un contrat. |
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Nos
esprits
sont considérés comme finis et pourtant ils peuvent concevoir
l'infini et l'éternité, le non fini de l'espace nécessairement
fini et le non fini du temps qui ne finit pas de finir à chaque
instant. |
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C'est
que nous ne savons plus si le paysage reflète notre tristesse ou si
c'est le paysage qui nous rend triste. |
La
ville reprend un
peu de silence. |