Diégèse








mercredi 26 décembre 2012



2012
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Mathieu Pour nous, les personnages, ce qui rend la métaphore insoutenable, c'est que face à un paysage aux couleurs sombres, marqué par le froid, nous ne savons plus si le paysage reflète notre tristesse ou si c'est le paysage qui nous rend tristes. Nous ne savons donc plus où nous en sommes ni ou nous sommes, et nous ne le savons donc littéralement plus, littérairement plus.
Gustav La ville reprend un peu de silence. C'est le soir. Serions-nous donc plus calmes et apaisés ?
Daniel Mais sans métaphore, je ne sais plus si je peux encore écrire et je ne sais plus très bien s'il s'agit d'un contrat, cet incessant voyage avec vous. Après tout, je suis aussi un personnage et je ne peux pas tout concevoir... Peu importe. Nos esprits sont considérés comme finis et pourtant ils peuvent concevoir l'infini et l'éternité, le non fini de l'espace nécessairement fini et le non fini du temps qui ne finit pas de finir à chaque instant. Je peux donc inventer une écriture sans métaphore et sans style aucun. La question de savoir ce qu'elle est est une question extra diégétique.
Noëmie C'est que la fin approche. Nous avons pourtant toujours su que nous étions comme un texte enlevé de toute carte, incompréhensible et infini. Le port de La Spezia n'en sait rien et je regarde le môle qui n'en sait rien et qui n'en veut plus rien savoir. Et c'est une autre figure de style que la métaphore.










26 décembre






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Le port de La Spezia n'en sait rien et je regarde le môle qui n'en sait rien et qui n'en veut plus rien savoir. Nous avons pourtant toujours su que nous étions comme un texte enlevé de toute carte, incompréhensible et infini.
Je ne sais plus très bien s'il s'agit d'un contrat.
Nos esprits sont considérés comme finis et pourtant ils peuvent concevoir l'infini et l'éternité, le non fini de l'espace nécessairement fini et le non fini du temps qui ne finit pas de finir à chaque instant.











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C'est que nous ne savons plus si le paysage reflète notre tristesse ou si c'est le paysage qui nous rend triste. La ville reprend un peu de silence.