Diégèse |
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vendredi 28
décembre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4746 jours
(2 x 3 x 7 x 113 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19199
jours
(73 x 263 jours) |
ce
qui représente 24,7200% de la vie de l'auteur |
six
cent soixante-dix-huit semaines d'écriture |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Je ne suis pas certain
de ce que j'écris ni de ce que je vais écrire. Mais, si je ne doutais pas
profondément de mon projet d'écriture, pourrais-je encore écrire ?
Je peux écrire sur
l'actualité, n'importe quoi sur l'actualité et, en
conséquence, mon
esprit oscille entre la
liberté
et la crainte. |
Mathieu |
Tu
peux écrire sur l'actualité mais très vite, cela deviendra, comme toute
fiction , très inactuel. Pour autant, l'actualité tente toujours de
s'imposer dans l'écriture. Barthes disait qu'il
y a une sorte de chantage permanent de l'actualité à celui qui écrit et
à celui qui, en écrivant, fait mine d'oublier cette actualité.
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Gustav |
Je
ne sais pas ce qu'est l'écriture. je ne connais que la littérature. Je
vais sortir dans Varazze venteuse pour trouver un peu de
choses à consommer, deux ou trois colifichets
qui traîneront ensuite sur la plage arrière de la voiture, devenant
ainsi, instantanément, des objets littéraires. |
Noëmie |
Ils ont réussi quand
même à parler un peu. Ils ont même entonné une de ces chansons
dont on fredonne le début. Ils pourraient être vivants. Mais c'est bientôt la
fin de ce voyage. |
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28 décembre |
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Mais
c'est bientôt la fin de ce voyage... |
Une de
ces chansons dont on fredonne le début... |
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Ils
ont réussi quand
même à parler un peu. |
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Mon
esprit oscille entre la
liberté
et la crainte. |
... pour trouver un peu de
choses à consommer, deux ou trois colifichets
qui traîneront ensuite sur la plage arrière de la voiture. |
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2011 |
2010 |
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Si je
ne doutais pas profondément de mon projet d'écriture, pourrais-je
encore écrire ? |
Donc,
il y a une sorte de chantage permanent de l'actualité à celui qui écrit
et à celui qui, en écrivant, fait mine d'oublier cette actualité.
Roland Barthes
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