Diégèse |
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mardi 14 février
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4428 jours (22
x 33 x 41 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18881 jours
(79 x 239 jours) |
ce
qui représente 23,4521% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Je
me souviens d'un départ. C'était aussi, comme
cette année, la Saint Valentin, et je
l'avais ignoré et cela, je le crains, avait précipité ce départ.
C'était ce genre de départ où l'air est doux, on
traîne les valises. On resterait bien
encore s'il y avait un peu d'amour, un peu plus d'amour.
Je me souviens. Je suis resté ensuite dans la chambre, sans courage.
Comment pouvais-tu partir et me laisser moi, sans
espoir ?
Ensuite, je suis
resté dans la chambre, sans courage. C'était à Bellagio déjà et cela peut être
n'importe où dans cette ville. |
Noëmie |
La
Saint Valentin de solitude est une guigne qui provoque chez moi une lassitude qui
conduit au sommeil. La Saint Valentin n'est
pas gage de l'amour trouvé, partagé, vécu, vécu vraiment, dans
l'écriture et en dehors de l'écriture. Il n'y a pas de fête de la
solitude. |
Daniel |
Mais
nous ne sommes pas seuls et peut-être même pas seuls dans l'univers
nous dit la télévision. Vous savez que je
regarde la
télévision comme je regarde le monde, en y cherchant le signe qu'il
pourrait y avoir un sens à la présence de l'homme dans l'univers et
parfois, dans un regard, un murmure, je trouve le début et le
commencement non d'une réponse mais d'une autre question qui serait la
bonne question. |
Gustav |
L'année
prochaine, je ne viendrai pas à Bellagio. Je crois que je le ferai.
Je ne veux plus
dormir seul à Bellagio. |
Noëmie |
Il
fait plus doux, désormais. |
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14 février |
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je ne
veux plus dormir. |
Cela
peut être
n'importe
où dans cette ville. |
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Je
crois que je le ferai. |
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... et me
laisser moi,
sans espoir. |
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Je
suis resté dans la chambre, sans courage... |
C'était
aussi, comme cette année, la Saint Valentin, et je
l'avais ignoré. |
L'air est doux, on
traîne les valises.
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2011 |
2010 |
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Je
regarde la
télévision comme je regarde le monde, en y cherchant le signe qu'il
pourrait y avoir un sens à la présence de l'homme dans l'univers et
parfois, dans un regard, un murmure, je trouve le début et le
commencement non d'une réponse mais d'une autre question qui serait la
bonne question. |
Je
retiens que
la
lassitude conduit au sommeil et que la Saint Valentin n'est pas gage de
l'amour trouvé, partagé, vécu, vécu vraiment, dans l'écriture et en
dehors de l'écriture. |