Diégèse








dimanche premier janvier 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4384 jours (25 x 137 jours) et son auteur est en vie depuis 18837 jours (32 x 7 x 13 x 23 jours)
ce qui représente 23,2733% de la vie de l'auteur deux mille six cent quatre-vingt-onze semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Daniel Je les attends. Nous allons prendre le train vers Marseille. Notre voyage débute par la gare de Lyon.
J'ai demandé au taxi de prendre le souterrain. On n'y distingue rien mais il évoque pour moi la sensualité trouble d'un film que j'ai vu il y a longtemps. Il s'agissait de l'Homme blessé, je crois. Mais je ne suis pas certain qu'il s'agit bien de ce souterrain et non de celui qui conduit à la gare de Bercy.
Je les attends. Je suis devant la gare. Je suis sans nostalgie des voyages passés. Je regarde les horloges du beffroi. Je vérifie sur l'internet la taille des aiguilles. 2 mètres 80 pour l'aiguille des heures, 4 mètres pour l'aiguille des minutes. Cela me semble démesuré pour mesurer le temps.
Je les attends.
Les journaux du jour de l'an annoncent la tristesse des jours d'après les fêtes. Les cadeaux sont déjà vieux.
Ils arrivent un à un. Il était convenu que nous ne ferions pas semblant de nous congratuler. Nous prendrons le train en silence, dans la gravité de l'année qui s'annonce et de ce que nous allons écrire.
Qui peut s'assurer de cette performance ?
Je retiens seulement que je dois raconter une histoire.










premier janvier






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Il n'y a que la nostalgie qui puisse me donner la force de revenir sur le passé... ... je vais laisser les personnages prendre leur train en silence.
Qui peut s'assurer de cette performance ?


Je ne suis pas certain de retrouver Marseille, sans toi, avec beaucoup de plaisir. J'ai retrouvé cependant un cliché, sombre et flou, on n'y distingue rien.








2011 2010









Je retiens que je dois raconter une histoire.