Diégèse | |
|
|
|
|
|
|
|
|
mercredi 18 janvier 2012 | |
|
|
|
2012 | ||||
ce travail est commencé depuis 4401 jours (33 x 163 jours) | et son auteur est en vie depuis 18854 jours (2 x 11 x 857 jours) | ||||||||
ce qui représente 23,3425% de la vie de l'auteur | |
||||||||
hier | |
|
|
|
L'atelier du texte | demain | |||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce qui s'écrit | ||||
|
Mathieu | Je regarde les
souvenirs sur le mur, sur le Muretto... Qu'est-ce que le Muretto d'Alassio recouvert de tuiles signées par des célébrités ? s'agit-il de laisser la trace d'une visite ? Il s'agit plutôt de donner trace de la célébrité et par là même de partager cette célébrité avec le passant même qui va pouvoir photographier les plaques et aussi se faire photographier devant le Muretto. Il s'agit ainsi de se souvenir des souvenirs. |
|||||||
Gustav | Et la mémoire n'est pas le souvenir. Je n'ai pas trouvé de plaque à mon nom. Serait-ce que je ne suis jamais venu ou que je n'étais pas célèbre ou que je n'ai pas satisfait aux procédures de célébrité ? Suis-je moi, encore qui existe demain ? | ||||||||
Daniel | Je reste silencieux devant le mur, peinant à écrire dès lors que la célébrité pointe, comme une forme ordonnée de corruption de la création. Je regarde... et alors il faut laisser faire la penser, la laisser se laisser imprimer par le vent, par le vent de l'Italie, l'hiver. | ||||||||
Noëmie | Je regarde le Muretto et soudain je ressens le désir d'y retrouver mon nom et ce serait soudain ce désir que nous transformerions en regret, dans ce remord de vivre que provoque la vie. | ||||||||
Mathieu | :-))) | ||||||||
Noëmie | Je ne te dirai plus rien. | ||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
18 janvier | |
|
|
|
|
|
|
||
2009 | 2008 | 2007 | 2006 | 2005 | 2004 | 2003 | 2002 | 2001 | 2000 |
Et la mémoire n'est pas le souvenir. | Ils regardent les souvenirs sur le mur, sur le Muretto. | |
Je reste silencieux. | |
Suis-je moi, qui existe demain ? | |
Je peine à écrire. | Je ne te dirai plus rien. | |
|
|
|
|
|
|
|
|
2011 | 2010 |
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce serait soudain ce désir que nous transformerions en regret, dans ce remord de vivre que provoque la vie. | Alors il faut laisser faire la pensée, la laisser se laisser imprimer par le vent, par le vent de l'Italie, l'hiver. |