Diégèse |
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lundi 23
juillet 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4588 jours
(22
x 31 x 37 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 19041
jours
(3 x 11 x 577 jours) |
ce qui représente 24,0954% de
la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Le
monde bruisse en permanence de menaces collectives que portent les
journaux et les télévisions et je me demande en quoi toutes ces peurs
rejoignent, nourrissent et caressent les peurs individuelles qui, un
jour, pourront se dissoudre enfin dans la mort. Car il n'y a bien que
la mort, la mort de soi qui puisse enfin délivrer
de la peur. Et
j'avais bien imaginé que ce ciel bleu puisse aussi être
strié de guerres. Aujourd'hui, j'ai la mémoire syrienne. J'avais
été
heureux. |
Gustav |
Heureux,
vraiment ? Tu n'étais pas heureux car il n'y a pas de bonheur
dans l'essence des
choses matérielles. Nous sommes d'ailleurs en Bretagne et rien
n'évoque ici la Syrie douloureuse. |
Noëmie |
C'est Vannes
qui, bretonne, occupe
toute ma mémoire. Alors, je
reviens sur mes pas, retourne à Vannes, cherche l'église.
Et cette année,
alors que je me rappelle Vannes l'année dernière je pourrais
presque me rappeler déjà ce que Vannes me dira l'année prochaine.
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Daniel |
Je ne sais
pas ce qu'ils racontent et pourtant c'est bien moi qui
écris, et je n'y peux rien. Ils parlent et j'exerce à leur
égard, presque,
une écoute flottante. Et le monde va, et les personnages viennent, comme tout cela.
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23
juillet
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2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Et cette année, alors
que je me rappelle Vannes l'année dernière. |
Heureux,
vraiment ? |
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... et j'exerce à leur
égard, presque,
une écoute flottante. |
Comme tout cela. |
De l'essence des
choses matérielles |
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Je
reviens sur mes pas, retourne à Vannes, cherche l'église. |
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2011 |
2010 |
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Le
monde bruisse en permanence de menaces collectives que portent les
journaux et les télévisions et je me demande en quoi toutes ces peurs
rejoignent, nourrissent et caressent les peurs individuelles qui, un
jour, pourront se dissoudre enfin dans la mort. |
C'est bien moi qui
écris, et je n'y peux rien. |