Diégèse








mardi 26 juin 2012



2012
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Ce qui s'écrit











Gustav « Ici et maintenant »... Voilà ce qui devrait être à tous donné. Et voilà ce qui ne m'est pas donné car, sans mémoire, il n'y a pas d'ici, pas plus de maintenant. Cependant, constatant cela, je m'aperçois que je ne suis pas seul. Et j'ai tant de semblables qui sont sans ici et sans maintenant que j'en ai le tournis.
Mathieu Tu as raison car en fait ce n'est pas la mémoire qui fait que nous sommes ici, qui nous donne notre ipséité. Dès lors que nous sommes là et dans le même temps déjà là, comment est-ce qu'il faut penser ?
Noëmie Je me moque de vos interrogations. Ici, à l'évidence, maintenant, évidemment, je m'invente une Bretagne avec des vagues et des marais salants, rouges puis cuivre à mesure que le soleil se donne des couleurs de blé pâle, voilé. Car il s'agit bien de perception, qui ne saurait se produire sans émotion. C'est ainsi que le monde se fait en couleur pour être perçu, ici, et maintenant aussi.
Et puis, c'est fatigant de dire à chaque instant ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire, ce que je fais, ce que je dis, ce que je vais dire. Ces réseaux sociaux ne sont que des auto-didascalies permanentes et autistes. Nous devrions cesser.
Daniel Il n'y a rien à arrêter dans l'écriture car l'écriture voyage quand elle pourrait s'arrêter. C'est son voyage qui la poursuit. Mais elle voyage pour traquer une différence et maintenant, les mêmes rues, la même asphalte, les mêmes radios, les mêmes modes, les mêmes néons surtout, qui, uniformes, blanchissent les crépuscules. Ici et maintenant, comme partout.










26 juin







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... c'est fatigant de dire à chaque instant ce que je suis en train de faire, ce que je vais faire, ce que je fais, ce que je dis, ce que je vais dire. Comment est-ce qu'il faut penser ?

Je m'invente une Bretagne avec des vagues et des marais salants, rouges puis cuivre à mesure que le soleil se donne des couleurs de blé pâle, voilé.
Et maintenant, les mêmes rues, la même asphalte, les mêmes radios, les mêmes modes, les mêmes néons surtout, qui, uniformes, blanchissent les crépuscules.








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Cependant, sans mémoire, il n'y a pas d'ici, pas plus de maintenant. L'écriture voyage quand elle pourrait s'arrêter.