Diégèse |
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mercredi
14 mars 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4457 jours
(4457
est un nombre premier) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18910
jours
(2 x 5 x 31 x 61 jours) |
ce
qui représente 23,5695% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Nous
avons chaque année toujours la même impatience à trouver le
printemps, cette impatience à ressentir
le printemps, cette impatience à le déclarer ; car le printemps est une
déclaration, cette déclaration incertaine du temps qui passe et qui
pourrait aller ici ou là et qui va toujours au même endroit.
Nous
suivons ce même itinéraire,
qui nous fait nous arrêter parfois tous les quarante
kilomètres et passer la nuit là, si près de là où nous étions la
veille et pourtant dans l'impossibilité de revenir en arrière, comme
dans la vie, comme dans le temps. |
Noëmie |
Et pourtant nous pouvions.
Il suffisait de
faire demi tour. Et
puis je trouve que l'on
exagère
beaucoup l'importance que prend le retour du printemps chaque année.
Certes, il s'agit du retour
de la lumière, qui aurait tant manqué, qui
manque tant, mais ma
lumière naturelle, à moi, ce sont les autres réunis
autour de la flamme de l'échange. |
Gustav |
Amen... En
tout cas, ce
n'est pas vraiment le printemps. Pas encore. Et puis moi, j'aime le
froid car c'est le
froid qui aide à demeurer. Dans toutes ces promenades dans
les
villes du nord de l'Italie, je me rappelle bien le
froid des places pavées... C'est cela qui reste en
moi, un froid intense et créatif. |
Daniel |
C'est
bon signe que les personnages parlent du printemps, qu'ils en discutent
même s'il n'est pas
certain qu'ils puissent se soucier du printemps,
s'en soucier vraiment, et qu'ils sachent ce qu'est
le printemps, qu'ils le sachent mieux que nous,
plus précisément... Or, nous devons avouer que nous ne savons rien
du printemps. |
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14 mars |
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je me rappelle parfois
le froid qui aide à demeurer. |
Mais
ce n'est pas vraiment le printemps. |
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Mais il
n'est pas certain que les personnages puissent se soucier du printemps,
qu'ils sachent ce qu'est le printemps, qu'ils le sachent mieux que
nous,
plus précisément... |
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... et ma
lumière naturelle, ce sont les autres réunis
autour de la flamme de l'échange. |
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... et je me
rappelle bien le froid des places pavées... |
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2011 |
2010 |
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Nous
suivions l'itinéraire, nous arrêtant parfois tous les quarante
kilomètres et passant la nuit là, si près de là où nous étions la
veille et pourtant dans l'impossibilité de revenir en arrière, comme
dans la vie, comme dans le temps. Et pourtant nous pouvions.
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Je
retiens l'impatience à trouver le printemps, l'impatience à ressentir
le printemps, l'impatience à le déclarer ; car le printemps est une
déclaration, cette déclaration incertaine du temps qui passe et qui
pourrait aller ici ou là. |