Diégèse








mercredi 21 mars 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4464 jours (24 x 32 x 31 jours) et son auteur est en vie depuis 18917 jours (18917 est un nombre premier)
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hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav C'est une des destinations de ce voyage recommencé que je préfère, cette plaine artificielle, comme l'aire d'atterrissage d'une soucoupe volante, provisoirement occupée de paraboles qui, de loin, paraissent comme des jouets. J'adore cet endroit.
Daniel Ces antennes doivent bien émettre quelque chose et je pourrais utiliser ces antennes, ces paraboles, ces émetteurs pour transmettre un message, pour crier un texte à message. Qu'est-ce que vous crieriez, vous ?
Mathieu Un poème d'Aragon qui chanterait... vous voudriez au ciel bleu croire, je le connais ce sentiment, j'y crois aussi moi par moment comme l'alouette au miroir. Avec de la musique et j'entends comme le ton baroque des instruments anciens.
Noëmie Je dirais moi que tous les voyages sans toi sont un seul et même voyage d'attente, de diversion, que sans toi je ne suis jamais sûre de rien. Et j'ajouterais que quand tu étais là, je n'avais rien à dire de cela.
Daniel Vous dites tout cela parce que nous sommes déjà venus et que vous vous en souvenez. Gustav ne se souvient pas, lui, qu'il s'agit du décor principal d'un film qui l'a rendu célèbre. Et c'est bien cela, le parcours du souvenir, le travail du souvenir, le travail de se souvenir, nous conduit de l'absence dans la présence vers la présence dans l'absence.










21 mars






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Tous les voyages sans toi sont un seul et même voyage d'attente, de diversion. Je pourrais utiliser ces antennes, ces paraboles, ces émetteurs pour transmettre un message, pour crier un texte à message. Vous voudriez au ciel bleu croire, Je ne suis jamais sûr de rien.



... comme le ton baroque des instruments anciens... 








2011 2010








Je n'avais rien à dire sur cela. Je retiens que le parcours du souvenir, que le travail du souvenir, le travail de se souvenir, me conduit de l'absence dans la présence vers la présence dans l'absence.