Diégèse |
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samedi 24
mars 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4467 jours (3 x
1489 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 18920 jours
(23 x 5 x 11 x 43 jours) |
ce
qui représente 23,6099% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Noëmie
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J'ai
traversé le Trigno, comme on passe du Nord au Sud, comme on pense,
comme on rit et je
laisse partir mon esprit. Il divague et ma mémoire
s'évanouit. Je rêve
sans souvenirs aucun.
Je
me
suis appliquée tout le jour à jouer les touristes
inadaptées, puis, au
dîner, avec un peu de bière qui rend fou, j'esquisse des
pas de danse, à peine légers... Mes trois comparses me
regardent, étonnés vaguement, amusés tout aussi
vaguement, et je sais que si je continuais je lirais leur inquiétude
profonde, atavique, qui est cette inquiétude des mâles quand les
femelles dansent. |
Mathieu
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Tu
dis cela mais tu pourrais danser longtemps que je ne sais pas si j'y
attacherais
de l'importance. Nous
vivons ensemble nos vies voyageuses de personnages voyageurs
depuis si longtemps que rien, hors du texte, ne pourrait vraiment
m'étonner, me surprendre ou m'inquiéter. Ainsi, ce n'est pas le spectacle
qui commence. |
Daniel
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Noëmie
parle de l'inquiétude et c'est parce qu'elle est inquiète car comme le
dit Descartes, comment la cause
pourrait-elle
la lui donner, sans l'avoir aussi. Et ce qui provoque cette
inquiétude et qui la transmet, c'est le lieu et le
moment de l'oubli du texte, de l'oubli de l'histoire, de cet oubli.
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Gustav
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Et il fait froid.
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24 mars |
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je ne sais pas si j'y
attacherai
de l'importance... |
Et il fait froid. |
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Ce n'est pas le spectacle
qui commence. |
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Et comment la cause
pourrait-elle
la lui donner, sans l'avoir aussi. |
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J'ai
traversé le Trigno, comme on passe du Nord au Sud, comme on pense,
comme on rit... |
Au dîner, avec un peu de
bière qui rend fou, j'esquisse des
pas de danse, à peine légers... |
Je
me
suis appliqué à jouer les touristes inadaptés. |
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2011 |
2010 |
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Je
laisse partir mon esprit. Il divague et ma mémoire
s'évanouit. Je rêve
sans souvenirs aucun. |
... le lieu et le
moment de l'oubli du texte, de l'oubli de l'histoire, de cet oubli.
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