Diégèse








vendredi 2 novembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4690 jours (2 x 5 x 7 x 67 jours) et son auteur est en vie depuis 19143 jours (33 x 709 jours)
ce qui représente 24,4998% de la vie de l'auteur six cent soixante-dix semaines d'écriture
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Nous allons bientôt quitter l'Italie pour la Sicile, qui est encore l'Italie et bien davantage que l'Italie. En cela, nous allons quitter l'Italie car le voyage vers la Sicile est vraiment un voyage et non une promenade. Il y a les voyages et puis il y a les promenades. Ce qui les différencie n'est ni le temps passé ni la distance. Il s'agit de repérer les changements infimes en soi qui déterminent le dépaysement. Mais nous ne sommes encore qu'à Crotone et Crotone ressemble aussi à une ville.
Gustav Nous sommes arrivés à Crotone. Alors la journée s'est passée comme ça. Je n'en dirai pas davantage de mes sensations.
Mathieu Nous ne saurons donc rien de tes sensations car c'est bien au seul esprit qu'il appartient d'interpréter les sensations, mais à l'esprit dans toutes ses composantes, les conscientes et les inconscientes. Nous te laisserons donc à ton inconscient imprévoyant.
Daniel Ils vont se promener à Crotone comme ils se promenaient intimement dans des villes étrangères les années précédentes, les autres années. Il n'y a rien là de biographique même si je relève parfois des traces de ce qui se serait passé, amalgamées à l'imaginaire.










2 novembre






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Nous quittions l'Italie pour la Sicile, qui est encore l'Italie et bien davantage que l'Italie. Crotone ressemble aussi à une ville.
... comme ils se promenaient intimement dans des villes étrangères les années précédentes, les autres années.
C'est bien au seul esprit qu'il appartient d'interpréter les sensations, mais à l'esprit dans toutes ses composantes, les conscientes et les inconscientes.


Alors la journée s'est passée comme ça.








2011 2010








Il y a les voyages et puis il y a les promenades. Je relève parfois des traces de ce qui se serait passé, amalgamées à l'imaginaire.