Diégèse |
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samedi 3 novembre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4691 jours
(4691 est un nombre premier) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19144
jours
(23 x 2393 jours) |
ce
qui représente 24,5038% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Il y a
quelques années encore, Catanzaro me reposait, m'apaisait même mais
aujourd'hui je
m'étonne de ne plus trouver le repos là où je trouvais le repos et je
m'étonne que le monde ne m'offre plus de lieux qui accueille ma fatigue
avec bienveillance. Catanzaro même et ses ponts me fatiguent. |
Mathieu |
Je sens comme
un fil de
nostalgie et tu sais pourtant qu'il n'y a rien à en faire. Regarde
Catanzaro. Si tu veux, nous pouvons y
faire silence. Oublie ta fatigue, l'esprit du
pont del Siano
l'a enlevée et tu marches dans une tranquillité renouvelée. Certes,
je me rappelle
bien la tempête. Elle est loin désormais. |
Noëmie |
Je peux aussi
jouer les esprits et je
serais alors ces
cendres qui recouvrent
souvent les champs devenus gris et je serais aussi cette roche noire
mais
légère que tu pourrais emporter avec toi. Je serais ainsi cet
esprit frondeur et familier que tu as toujours espéré. |
Daniel |
Ils sont à
Catanzaro et jouent les esprits et les revenants et l'on ne
sait plus, et l'on
ne sait plus vraiment où ils sont, où ils vont, où
ils pourraient être et où ils pourraient aller. Cependant, comme le
dit le dicton, la
nature a horreur du vide et le récit aussi a
horreur du vide. Ainsi, dans leur déréliction apparente
se situent tous les
déboires de l'histoire à venir. |
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3 novembre |
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2002 |
2001 |
2000 |
Je serai ces
cendres qui recouvrent
souvent les champs devenus gris et je serai aussi cette roche noire
mais
légère que tu pourrais emporter avec toi. |
Nous pouvons y
faire silence. |
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... mais on ne
sait plus, mais
on ne sait plus vraiment où ils sont, où ils vont, où
ils pourraient être et où ils pourraient aller. |
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Le dicton dit
que la nature a horreur du vide. |
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... l'esprit du
pont del Siano
l'a enlevé... |
Mais je me rappelle
bien la tempête. |
... tous les déboires de
l'histoire à venir... |
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2011 |
2010 |
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Je
m'étonne de ne plus trouver le repos là où je trouvais le repos et je
m'étonne que le monde ne m'offre plus de lieux qui accueille ma fatigue
avec bienveillance. |
... un fil de
nostalgie... |