Diégèse |
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mercredi 7 novembre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4695 jours
(3 x 5 x 313 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19148
jours
(22 x 4787 jours) |
ce
qui représente 24,5195% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Je suis encore trop
souvent dans la virtualité et souvent,
je me demande ce qui m'a conduit à venir, à faire, à repartir, à
refaire et je ne vois aucun sens à mon agitation première. Je voudrais être
ailleurs, faire autrement, avoir fait autrement.
Cela vient du
souvenir car je
ne peux m'empêcher
de me souvenir et, aux souvenirs
intempestifs, je ne trouve qu'un antidote : l'invention de souvenirs
imaginaires et, car il faut bien se souvenir de ces nouveaux souvenirs,
l'écriture des souvenirs imaginaires.
Mais l'écriture de ces souvenirs imaginaires parvient aussi à le lasser
et je me demande si ce sont bien ceux-ci qu'il aurait fallu forger. |
Noëmie |
Moi
aussi je pense toujours à d'autres lieux que ceux que je parcours.
Quand je
suis à Messine je pense à Corinthe et je pourrais aussi
penser à tous les détroits de la terre et même aux
détroits imaginaires. Cela ne produit rien. Aucune présence. Je
suis seule dans le paysage dévasté. |
Gustav |
Je
vois bien que tu
regrettes désormais
d'être partie
avec nous en voyage. Tu cherches un peu de
douceur face à nous qui n'en avons pas, qui n'en donnons jamais. Tu
couvres tes épaules en
prévision de la pluie... |
Daniel |
C'est
ainsi qu'ils sont seuls car chaque personnage a les bornes de sa
connaissance, a les
bornes de sa conscience et que la connaissance et la conscience ont
un goût prononcé
pour la virtualité et la solitude. |
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7 novembre |
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2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je
suis à Messine et je pense à Corinthe et je pourrais aussi
penser à tous les détroits de la terre et même aux
détroits imaginaires. |
Tu
regrettes désormais
d'être parti
avec nous en voyage. |
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... un peu
de
douceur face à nous qui n'en avons pas, qui n'en donnons jamais. |
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... Il a
les bornes de sa connaissance, il a les
bornes de sa conscience... |
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... en
prévision de la pluie... |
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2011 |
2010 |
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Souvent,
je me demande ce qui m'a conduit à venir, à faire, à repartir, à
refaire et je ne vois aucun sens à mon agitation première. |
Je ne
peux m'empêcher de me souvenir et, aux souvenirs
intempestifs, je ne trouve qu'un antidote : l'invention de
souvenirs
imaginaires et, car il faut bien se souvenir de ces nouveaux souvenirs,
l'écriture des souvenirs imaginaires. |