Diégèse








dimanche 7 octobre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4664 jours (23 x 11 x 53 jours) et son auteur est en vie depuis 19117 jours (7 x 2731 jours)
ce qui représente 24,3971% de la vie de l'auteur deux mille sept cent trente-et-une semaines de vie
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Gustav Je m'aperçois au fil des jours que je ne sais pas ce qu'est la conversation. Je vois là-bas deux personnes qui parlent et je ne peux vraiment pas imaginer de quoi elles peuvent parler. Parleraient-elles d'amour que je n'en saurais rien. Alors, dans le soir, je marche dans la ville revenue à elle-même, la ville fatiguée d'avoir bougé tout le jour dans l'énervement des magasins. Je regarde les monuments illuminés comme d'idiotes vieilleries.
Noëmie La tristesse est venue sur la ville au joli nom. Elle est venue par toutes les conversations car c'est bien de l'automne que parlent les passants et c'est leur parole qui attriste le soleil.
Mathieu Le soleil, ce n'est pas ça qui manque. Et l'amour, ce n'est pas ça qui manque non plus. Il n'est pas nécessaire d'aimerRien ne les oblige à aimer, ni le printemps ni l'automne. Quelques mots parfois seulement.
Daniel Il n'est pas nécessaire de parler pour aimer. Il n'est parfois même pas nécessaire d'écrire. Mais je dois arrêter les considérations générales sur l'écriture pour écrire et pour écrire vraiment et ce que j'écrirais alors serait une histoire d'amour.










7 octobre







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Mais je dois arrêter les considérations générales sur l'écriture... Il n'est pas nécessaire d'aimer.
Rien ne les oblige. Ce n'est pas ça qui manque.

... sur la ville au joli nom. ... idiotes vieilleries. Dans le soir, je marche dans la ville revenue à elle-même, fatiguée d'avoir bougé tout le jour dans l'énervement des magasins...








2011 2010








Je ne sais pas ce qu'est la conversation. Il n'est parfois même pas nécessaire d'écrire.