Diégèse |
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vendredi 19 octobre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4676 jours
(22
x 7 x 167 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19129
jours
(11 x 37 x 47 jours) |
ce
qui représente 24,4446% de la vie de
l'auteur |
six
cent soixante-huit semaines d'écriture |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Je
n'ai plus aucune réputation car, sans souvenirs, tous
mes actes
passés se valent
et je ne sais rien de leurs traces et de ce que l'on en dit.
Ainsi, la
disparition de mon passé m'entraîne vers une méditation qui
est la méditation de la disparition, de la disparition de tout, de ma
disparition. Est-ce
que toute méditation
dérive vers une méditation sur la mort ? Je ne vois pas comment
il en serait autrement, comment on échapperait au désespoir. |
Mathieu |
Pourtant,
il y a peu encore tu
me racontais les longues
marches toujours émerveillées. Tu méditais alors sur la vie et je
pensais à l'amour. |
Noëmie |
Quand est-ce que ce
sera
fini ? |
Daniel |
J'ai
perdu les personnages qui divaguent sans fin. Pourtant, ils sont toujours,
sont encore appelés à avoir des souvenirs, des souvenirs
d'avant, des souvenirs du texte, des souvenirs dans le texte et il
pourrait y avoir, y avoir vraiment, une progression dans les souvenirs,
dans les souvenirs du texte. Ils pourraient construire un récit.
Ils parlent er moi j'écris et cette écriture ne procure que peu de
joie. Ou
alors, s'il y a une
sorte d'exaltation, et c'est vrai qu'elle est alors souveraine, c'est
après avoir écrit un groupe de mots, une phrase, dont je sais
instantanément que c'est bien cela que je voulais écrire, que c'est
exactement cela que je voulais écrire, comme le tireur atteint
parfaitement le centre de la cible. |
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19 octobre |
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2002 |
2001 |
2000 |
Est-ce
que toute méditation
dérive vers une méditation sur la mort ? |
Quand
est-ce que ce sera
fini ? |
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Les
personnages sont toujours,
sont encore appelés à avoir des souvenirs, des souvenirs
d'avant, mais des souvenirs du texte, des souvenirs dans le texte et il
pourrait y avoir, y avoir vraiment, une progression dans les souvenirs,
dans les souvenirs du texte. |
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... tu me
racontais les longues
marches toujours émerveillées... |
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2011 |
2010 |
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Sans
souvenirs, tous mes actes
passés se valent
et je ne sais rien de leurs traces et de ce que l'on en dit. |
Ou
alors, s'il y a une
sorte d'exaltation, et c'est vrai qu'elle est alors souveraine, c'est
après avoir écrit un groupe de mots, une phrase, dont je sais
instantanément que c'est bien cela que je voulais écrire, que c'est
exactement cela que je voulais écrire, comme le tireur atteint
parfaitement le centre de la cible. |