Diégèse |
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mardi 23 octobre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4680 jours (23
x 32 x 5 x 13 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19133 jours
(192 x 53 jours) |
ce
qui représente 24,4604% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Mathieu |
Je ne sais
plus s'il s'agit de la mer ou d'un fleuve. Je ne vois pas de ville car il
n'y a jamais vraiment de ville quand on longe une rivière, un
fleuve et les
berges deviennent alors les éléments du décor de la promenade. Les
villages ont des noms bizarrement accentués. Je jouis de la
toponymie et peu importe que les lieux soient imaginaires puisqu'il n'y
a de lieu qu'imaginaire. |
Gustav |
C'est ainsi
que les hommes ont fait des fleuves et des océans la métaphore du
temps. Mais nous
savons que le
temps est ailleurs. Au plus intime de
nous-même nous savons que le temps n'existe pas. Ainsi, ce que l'on nomme
habituellement maturité
se heurte à cette
impression solide que l'on ne change pas. |
Noëmie |
Ce n'est plus
possible, ce n'est plus possible, vraiment possible de continuer à
lire ces propos sur le temps sans parler de l'amour. Et je me souviens
m'être préparé à vieillir comme si je m'y préparais
pour toi, désolée, malencontreuse et nourrie de tant d'impatience.
Je me souviens vraiment. Le soir était avancé et
montrait sa nonchalance. Il ne s'est rien passé. |
Daniel |
Je
suis peut-être la synthèse des trois autres personnages. Je ne
change pas, amoureux dans un temps immobile. J'écris. |
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23 octobre |
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2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Je
suis peut-être la synthèse des trois autres personnages. |
Nous savons que le
temps est ailleurs. |
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Ce n'est plus
possible, ce n'est plus possible, vraiment possible... |
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Pourtant, ce que l'on
nomme habituellement maturité
se heurte à cette
impression solide que l'on ne change pas. |
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... comme si je m'y
préparais
pour toi, désolé, malencontreux et nourri de tant d'impatience. |
Le soir était avancé et
montrait sa nonchalance... |
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2011 |
2010 |
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Il
n'y a jamais vraiment de ville quand on longe une rivière, un fleuve et
les berges deviennent alors les éléments du décor de la promenade. |
Je jouis de la
toponymie et peu importe que les lieux soient imaginaires puisqu'il n'y
a de lieu qu'imaginaire. |