Diégèse |
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jeudi 25 octobre
2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4682 jours
(2
x 2341 jours) |
et
son
auteur est en vie
depuis 19135
jours
(5 x 43 x 89 jours) |
ce
qui représente 24,4683% de la vie de
l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Ce
qui s'écrit |
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Daniel |
Ce n'est pas ma vie que
j'écris ici et pourtant c'est ma vie, car il y a bien une
incorporation de tout texte dans la vie de son auteur, une ingestion,
une ingérence.
Je suis ce que j'écris ne cesse de clamer le texte, mais aussi les
magazines qui montrent des écrivains soudain transformés en placards
publicitaires de leur livre.
Cependant, comme je
suis ce que j'écris, on ne sait rien de moi alors
que, des autres
personnages, le lecteur connaît quelques
éléments biographiques. Eux n'écrivent pas. |
Mathieu |
C'est
exactement pourquoi je sais qu'il ne peut rien m'arriver tant que je
suis dans le texte et je n'ai donc à craindre qu'une seule chose qui
serait une sortie de
texte, plus ou moins brutale et
potentiellement fatale. Si je ne parle plus, je n'existe plus. |
Noëmie |
Et
moi j'attends. J'attends
une ville comme
une proposition de mélange
de l'esprit avec le corps, comme un amour. Je me souviens de nos
promenades
dans les collines souples. Je me souviens de toi souriant malgré la
peine. |
Gustav |
Et c'est une pause.
Je regarde ce que je
regarde et il
y a dans cette période d'automne une
volonté d'émerveillement. Les sensations mijotent avec quelques
sentiments et quelques impressions saupoudrées sur le temps, comme on fait une
vieille soupe, comme on fait une vieille vie. |
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25 octobre |
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Des
autres personnages, en effet, le lecteur connaît quelques
éléments biographiques. |
J'attends
une ville comme
une proposition de mélange
de l'esprit avec le corps. |
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Et
c'est une pause. |
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Il
y a dans cette période une
volonté d'émerveillement d'automne ... |
... comme
on fait une vieille soupe, comme on fait une vieille vie... |
Tu te
souviens de nos promenades
dans les collines souples... |
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2011 |
2010 |
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Car il
y a bien une incorporation de tout texte dans la vie de son auteur, une
ingestion, une ingérence. |
Je
n'imagine rien d'autre qu'une sortie de texte, plus ou moins brutale et
potentiellement fatale. |