Diégèse |
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dimanche
28 octobre 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4685 jours
(5
x 937 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 19138
jours
(2 x 7 x 1367 jours) |
ce qui
représente 24,4801% de la vie de
l'auteur |
deux mille sept cent
trente-quatre semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Noëmie |
Nous
serons
bientôt à l'approche de l'Italie d'automne et les nouvelles d'un
monde épars et troublé me parviennent même. Je pourrais entendre si
j'étais plus attentive encore des bruits de guerre,
des bruits. Alors
nous allons vers l'Italie. Je ne sais pas si je
choisis l'hiver pour l'Italie ou si
l'Italie ne m'accepte qu'en hiver, quand les plages sont vidées,
quand les hôtels ferment, quand le pays entier peut se livrer au
culte des processions et et de la superstition. Il n'y a que
l'Italie qui puisse me
préparer
doucement au Nord. |
Gustav |
Je
me
souviens, je crois, de ce voyage italien, du détroit de Messine et d'un
peu de Sicile mais
tout cela n'est que reconstitution, je le crains. Cependant, c'est peut-être
une transition vers un retour du souvenir. Pour autant, tout
souvenir n'est jamais qu'une reconstitution. Mais c'est peut-être un
espoir. |
Mathieu |
Il
ne faut pas l'écouter parler de ses souvenirs. Il
a une certaine habitude de juger inconsidérément, aurait pu dire
Descartes. Il prend ses souvenirs pour des récits reconstitués quand ce
sont ces récits qui le reconstituent. Et moi je suis seul dans cette chambre trop douce.
Mais il
y a de la douceur dans la solitude comme il y a de la douceur dans
l'automne et même dans l'hiver et cette douceur réside entièrement dans
l'atténuation du monde, l'atténuation des bruits, l'atténuation des
couleurs. C'est de cette atténuation que viennent les souvenirs.
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Daniel |
Je
fabrique des souvenirs
complexes qui donnent des texte complexes. Pastichant Péguy je peux
affirmer que j'écris des textes complexes parce que le monde est
complexe car le
monde ne craint
pas, en fait ne craint pas du tout la complication, la complexification.
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28
octobre
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2001 |
2000 |
Je ne
sais pas si je choisis l'hiver pour l'Italie ou si
l'Italie ne m'accepte qu'en hiver, quand les plages sont vidées,
quand les hôtels ferment, quand le pays entier peut se livrer au
culte des processions et et de la superstition. |
Mais
c'est peut-être une transition... |
|
C'est
peut-être un
espoir. |
Car le
monde ne craint
pas, en fait ne craint pas du tout la complication, la complexification. |
... il
a une certaine habitude de juger inconsidérément. |
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... me
préparer
doucement au Nord... |
... mais
tout cela n'est que reconstitution. |
... cette
chambre trop douce... |
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2011
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2010
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... les
nouvelles d'un
monde épars et troublé me parviennent même. |
Il
y a de la douceur dans la solitude comme il y a de la douceur dans
l'automne et même dans l'hiver et cette douceur réside entièrement dans
l'atténuation du monde, l'atténuation des bruits, l'atténuation des
couleurs. |