Diégèse








samedi premier septembre 2012



2012
ce travail est commencé depuis 4628 jours (22 x 13 x 89 jours) et son auteur est en vie depuis 19081 jours (19081 est un nombre premier)
ce qui représente 24,2545% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain















Ce qui s'écrit











Noëmie Je ne suis pas loin de Paris mais je suis partie et c'est encore La Ferté-sous-Jouarre qui inaugure ce départ. Je voyage et mes camarades de voyage pensaient, je crois, que je ne voyageais pas vraiment, que je n'étais d'une certaine façon jamais très loin comme si une femme se déplaçait toujours avec son petit monde. Je n'ai pas de petit monde. Je sens un peu d'air frais qui monte, descend autour de moi et qui annonce l'hiver, mais ce n'est pas l'hiver. Je suis à La Ferté-sous-Jouarre et il faudrait beaucoup plus d'imagination pour retrouver Proust à la Ferté-sous-Jouarre.
Mathieu Septembre annonce l'automne mais c'est en fait l'automne imaginaire, c'est encore l'été, c'est le moment que l'on choisit pour aller à Deauville, le vendredi soir, quand on croit encore que l'on va supporter l'hiver, que ça va aller. Nous choisissons depuis quelques années de ne pas aller à Deauville mais à La Ferté-sous-Jouarre, comme dans une chanson de variété.
Gustav Je sais que ce n'est pas vrai. Il n'y a pas à ma connaissance de chanson qui chante La Ferté-sous-Jouarre. Nous sommes partis.
Nous sommes les personnages d'aujourd'hui qui ne parlent, qui ne bougent, qui n'existent qu'aujourd'hui.
Daniel C'est cela mon travail : écrire toujours la même chose, de la même façon mais différemment, à La Ferté-sous-Jouarre aussi.










premier septembre







2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
Je ne suis pas loin de Paris. Je sais que ce n'est pas vrai.
Nous sommes les personnages d'aujourd'hui qui ne parlent, qui ne bougent, qui n'existent qu'aujourd'hui.


Il faudrait beaucoup plus d'imagination pour retrouver Proust à la Ferté-sous-Jouarre. ... je sens un peu d'air frais qui monte, descend autour de moi et qui annonce l'hiver... En fait, c'est l'automne imaginaire, c'est encore l'été, c'est le moment que l'on choisit pour aller à Deauville, le vendredi soir, quand on croit encore que l'on va supporter l'hiver, que ça va aller.








2011 2010








Mes camarades de voyage pensaient, je crois, que je ne voyageais pas vraiment, que je n'étais d'une certaine façon jamais très loin comme si une femme se déplaçait toujours avec son petit monde. Écrire toujours la même chose, de la même façon mais différemment.