Diégèse |
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samedi 15
septembre 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4642 jours
(2 x 11 x 211 jours) |
et son
auteur est en vie
depuis 19095
jours
(3 x 5 x 19 x 67 jours) |
ce qui
représente 24,3100% de la vie de
l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Gustav |
Je
ne sais jamais quel temps il fait, car, si
les saisons sont des récits qui tendent vers le mythe, celui qui
devient sans souvenirs ne connait plus de saisons ni même de
météorologie. C'est donc l'hiver. Je ne sais pas vraiment.
Les couleurs
ne sont plus chaudes ni froides, ni gaies ni tristes. Ainsi, c'est donc le
temps qui permettrait de percevoir les couleurs
comme
la douleur. |
Noëmie |
Ce
n'est pas grave et tu peux quand même écrire car parmi
toutes les métaphores, qu'il faut abandonner, les métaphores
météorologiques sont les plus communes et cependant les plus délétères.
Tu ne sais pas quel temps il fait. Tu ne l'écris pas ou alors tu écris
que c'est l'hiver et il n'y a aucune métaphore possible. |
Mathieu |
Dire
que c'est l'hiver quand c'est l'hiver. Dire que c'est l'automne quand
c'est l'automne. Dire qu'il neige quand il neige. Ce sont sans
doute
ce que les journalistes et les sociologues pourraient nommer des
pratiques
mémorielles. C'est un peu de mémoire qui s'exprime. |
Noëmie |
Je
ne me souviens pas. Je
pense à la circulation automobile. Je n'ai pas le temps
de penser vraiment à eux, à ce qu'ils
font, ni surtout à ce qu'ils pourraient faire. À peine arrivé,
j'oublie où je suis. Je le sais. |
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15
septembre
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2002 |
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Ce
sont sans
doute
ce que les journalistes et les sociologues pourraient nommer des
pratiques
mémorielles. |
Je
pense à la circulation automobile. |
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Je
n'ai pas le temps de penser vraiment à eux, à ce qu'ils
font, ni surtout à ce qu'ils pourraient faire. |
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Ainsi,
c'est donc le temps qui permettrait de percevoir les couleurs
comme
la douleur. |
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À
peine arrivé, j'oublie où je suis... |
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Je le sais. |
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2010 |
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Si
les saisons sont des récits qui tendent vers le mythe, celui qui
devient sans souvenirs ne connait plus de saisons ni même de
météorologie. |
Parmi
toutes les métaphores, qu'il faut abandonner, les métaphores
météorologiques sont les plus communes et cependant les plus délétères.
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