Diégèse |
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dimanche
16 septembre 2012 |
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2012 |
ce
travail est commencé
depuis 4643 jours
(4643 est un nombre premier) |
et son
auteur est en vie
depuis 19096 jours
(23 x 7 x 11 x 31 jours) |
ce qui
représente 24,3140% de la vie de
l'auteur |
deux mille sept cent
vingt-huit semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain
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Ce
qui s'écrit |
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Noëmie |
Il
fait un peu plus froid dans ces montagnes italiennes. C'est l'automne,
encore une fois, cet automne amoureux des souvenirs amoureux. Je
te revois ainsi parfois, sans même faire de détour et je ne sais jamais
si
c'est une image. Je te revois dans les rues de toutes ces villes
d'automne. Les
rues ne sont pas uniformes, mais
toi tu les traverses sans
presque un regard. Rien ne dit ta
destination. Rien ne prouve ce que tu m'as promis ni pour quelles raisons
je l'ai
cru. Tu n'es pas là, quand pourtant, ensemble, nous avions évoqué ce
pays doux qui laisse la langue pantoise. |
Mathieu |
L'automne
n'est pas qu'une métaphore. Et
pourtant, sans métaphore ni même allégorie, il y a de l'automne la
douceur de l'automne et ce vieux poème de l'enfance, de Verlaine,
appris par cœur et récité et qui revient et qui reprend de la force, et
qui reprend de la vigueur et qui pourrait faire pleurer de sa Chanson
d'automne, qui pourrait faire pleurer les sanglots longs et jouer des
violons, de l'automne et je me souviens de souvenirs, de souvenirs
souvenirs qui blessent mon cœur et donnent à ces mots une langueur
monotone. |
Gustav |
À
vous lire, je suis encore plus triste d'avoir perdu mes souvenirs car c'est à croire que
les souvenirs,
parfois considérés comme la source et le motif de la tristesse,
dans une
rétrospection doucement compassée, sont en fait
des atténuateurs qui viennent fixer sur des chimères ce manque
et cette douleur de la vie, congruents à la condition de ludion
dans le temps qui passe. |
Daniel |
J'aime boire avec
vous, un café
liégeois impromptu, qui dit la douceur de jours passés et
la crème sucrée qui rend la disparition moins âpre. Mais vous me
déprimez un peu. |
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16
septembre
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2002 |
2001 |
2000 |
C'est
à croire que les souvenirs,
parfois considérés comme la source et le motif de la tristesse,
dans une
rétrospection doucement compassée, sont en fait
des atténuateurs qui viennent fixer sur des chimères ce manque
et cette douleur de la vie, congruents à la condition de ludion
dans le temps qui passe... |
Les
rues ne sont pas uniformes, mais
toi tu les traverses sans
presque un regard. |
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Rien
ne dit sa destination. |
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... et
pour quelles raisons je l'ai
cru... |
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Nous
avions évoqué ce pays doux qui laisse la langue pantoise... |
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J'aime
boire avec toi, un café
liégeois impromptu, qui dit la douceur de jours passés et
la crème sucrée qui rend la disparition moins âpre. |
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2010 |
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Je
te revois parfois, sans même faire de détour et je ne sais jamais si
c'est une image. |
Et
pourtant, sans métaphore ni même allégorie, il y a de l'automne la
douceur de l'automne et ce vieux poème de l'enfance, de Verlaine,
appris par cœur et récité et qui revient et qui reprend de la force, et
qui reprend de la vigueur et qui pourrait faire pleurer de sa Chanson
d'automne, qui pourrait faire pleurer les sanglots longs et jouer des
violons, de l'automne et je me souviens de souvenirs, de souvenirs
souvenirs qui blessent mon cœur et donnent à ces mots une langueur
monotone. |