Diégèse |
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dimanche 4
août
2013 |
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2013 |
ce
travail est commencé
depuis 4965 jours (3 x
5 x 331 jours) |
et
son auteur est en vie
depuis 19418 jours
(2 x 7 x 19 x 73 jours) |
ce
qui représente 25,5691% de la vie de l'auteur
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deux
mille sept cent soixante-quatorze semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Mathieu |
C'est l'été
et parfois je me prends
à
rêver en marchant. Arrive
le moment où les
rêves, puis
le
souvenir des rêves font toute
une archéologie douceâtre de souvenirs et les rêves du jour se
mêlent à ceux de la
nuit. Alors, on
ne sait déjà plus grand chose, on
ne sait déjà plus rien de l'été. Cela peut sembler ridicule mais,
comme l'affirme La Rochefoucauld, il y a une infinité de conduites qui
paraissent ridicules, et dont les raisons cachées sont très sages et
très solides. Dans
le vide de l'été, il n'y a que le souvenir, il n'y a que le passé, car, l'été est par son
signifiant même la saison déjà passée. L'écriture du rêve assemble
en une synchronie littéraire le rêve, le passé et l'air du temps et c'est aussi en cela
que l'écriture est directement branchée sur l'inconscient. |
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4 août |
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Parfois je me prends à
rêver. |
... Les rêves, puis
le
souvenir des rêves font toute
une archéologie douceâtre de souvenirs... |
On
ne sait déjà plus grand chose, on
ne sait déjà plus rien de l'été. |
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Dans
le vide de l'été... |
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... et ceux de la
nuit... |
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Car l'été est par son
signifiant même la saison déjà passée. |
Il y a une infinité de conduites qui
paraissent ridicules, et dont les raisons cachées sont très sages et
très solides.
François
de La Rochefoucauld
Maximes
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C'est aussi en cela
que l'écriture est directement branchée sur l'inconscient. |