Diégèse |
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lundi 26 août
2013 |
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2013 |
ce
travail est commencé
depuis 4987 jours
(4987
= nombre premier) |
et
son auteur est en vie
depuis 19440
jours
(24 x 35 x 5 jours) |
ce
qui représente 25,6533% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Gustav |
Je vais reprendre la
route,
la même route par laquelle j'ai cherché les traces de ma mémoire,
de quelques souvenirs figés dans leur apparente vérité.
C'est bientôt l'automne et c'est toujours le même
rythme de la même chanson. je sais que si je m'assois et si je me
pose
un instant, je
peux considérer alors face à face la certitude absolue de
ma mort à venir et n'en éprouver ni peine ni angoisse. Ainsi, nous sommes en voyage et
tout à la fois en sursis. En attendant le départ,
je rêve toute la
journée
et l'on ne comprend pas ma fatigue, ma grande fatigue, ma fatigue
extrême, qui n'est peut-être cependant qu'une grande paresse. Déjà
La Rochefoucauld alertait sur le fait que c'est
se tromper que de croire qu'il n'y ait que les violentes passions,
comme l'ambition et l'amour, qui puissent triompher des autres. La
paresse, toute languissante qu'elle est, ne laisse pas d'en être
souvent la maîtresse ; elle usurpe sur tous les desseins et sur
toutes
les actions de la vie ; elle y détruit et y consume insensiblement
les
passions et les vertus. La vanité paresseuse est cependant
notre lot commun. Le
soir, arrimé au
bar le plus branché de la ville, je regarde les couples
apprêtés qui viennent s'ennuyer et je
ne regrette rien
de ma solitude ni-même de mon désespoir. |
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26 août |
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Je vais
reprendre la route,
la même route par laquelle j'ai cherché les traces de ma mémoire. |
Je
peux considérer alors face à face la certitude absolue de
ma mort à venir et n'en éprouver ni peine ni angoisse. |
Si je
m'assois et si je me pose
un instant... |
C'est
toujours le même rythme de la même chanson. |
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... dans leur
apparente vérité... |
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Le soir,
arrimé au
bar le plus branché de la ville, je regarde les couples apprêtés qui
viennent s'ennuyer et je
ne regrette rien. |
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Je rêve
toute la journée et l'on ne comprend pas ma fatigue, ma grande fatigue,
ma fatigue extrême... |
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Nous
sommes en voyage et tout à la fois en sursis. |