Diégèse |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
mercredi 27
février 2013 |
|
|
|
|
2013 |
ce
travail est commencé
depuis 4807 jours
(11 x 19 x 23 jours) |
et
son auteur est en vie
depuis 19260
jours
(22 x 32 x 5 x 107 jours) |
ce
qui représente 24,9585% de la vie de l'auteur |
|
hier |
|
|
|
|
L'atelier du
texte |
demain |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
Noëmie |
Hier, le mal de crâne
du
matin ne s'est dissipé que le soir. Ce matin, je suis sortie tôt
marcher sur le boulevard du bord de mer. Longtemps, j'ai marché ici
avec toi. Nous
étions près
de Venise, sur le Lido, et ce n'était pas le printemps, et nous étions
en
recherche, et nous sommes à la recherche. Désormais, tu as cessé
de te promener dans les paysages de mes promenades et pourtant,
parfois,
dans une image fixe, décalée et presque bruyante, il y a
ta peau, encore, un
peu de tendresse qui a fait
basculer le monde.
Il fait froid.
Le
froid ne m'arrête
pas.
Tu m'as fait du mal mais, le
mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine
que nos bonnes qualités
a écrit La Rochefoucauld. J'ai même pensé un temps que je n'existais
plus. Tu m'as trompée. Pour autant je sais aujourd'hui que me
trompe
quiconque le peut mais je suis moi, contrairement à Descartes, prête
parfois à me laisser persuader que je n'existe pas ou que j'existe
doublement, triplement et que je suis là et que je ne suis pas là.
Je regarde le lido. Je pourrais sombrer et me reviennent ces vers de
Cyrano...
J'ai beau
plonger mon âme et mes
regards funèbres
Dans ce vaste néant et ces
longues ténèbres
J'y rencontre partout un état
sans douleur
Qui n'élève à mon front ni
trouble ni terreur
Suis-je encore vraiment ? |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
27
février |
|
|
|
|
|
|
|
2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Tu as
cessé
de te promener dans les paysages de mes promenades et pourtant,
parfois,
dans une image fixe, décalée et presque bruyante, il y a
ta peau, encore. |
Mais
nous sommes près
de Venise, sur le Lido, et ce n'est pas le printemps, et nous sommes en
recherche, et nous sommes à la recherche. |
|
|
|
Me
trompe
quiconque le peut mais je suis moi, contrairement à Descartes, prêt
parfois à me laisser persuader que je n'existe pas ou que j'existe
doublement, triplement et que je suis là et que je ne suis pas là. |
Un
peu de tendresse qui a fait
basculer le monde. |
|
Le
froid ne m'arrête
pas. |
Le mal
de crâne
du
matin ne s'est dissipé que le soir. |
|
|
|
|
|
|
|
2012 |
2011 |
2010 |
|
|
|
|
|
|
|
Je suis
sortie tôt marcher sur le boulevard du bord de mer. |
Le
mal que nous faisons ne nous attire pas tant de persécution et de haine
que nos bonnes qualités.
François de La Rochefoucauld
Maximes
|
J'ai
beau plonger mon âme et mes
regards funèbres
Dans ce vaste néant et ces
longues ténèbres
J'y rencontre partout un état
sans douleur
Qui n'élève à mon front ni
trouble ni terreur
Cyrano de Bergerac
|