Diégèse |
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mercredi
2 janvier 2013 |
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2013 |
ce
travail est commencé
depuis 4751 jours
(4751 est un nombre premier) |
et
son auteur est en vie depuis 19204 jours (22
x 4801
jours) |
ce
qui représente 24,7396% de la vie de l'auteur |
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hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Mathieu |
C'est le
temps des résolutions et l'on croise dans les rues des visages encore
voilés par le trop de nourriture et d'alcool, prêts à parier que
l'on ne les y reprendra plus. Les rues sont parsemées de carcasses de sapins,
parfois encore de débris de verre de bouteille de champagne. Tout cela prend
l'apparence d'une fiction car tout cela ressemble à une
image. C'est ainsi que les artistes alimentent le réel, configurent
même le réel. Que je
puise ou non dans ma
propre fiction pour écrire le texte, c'est bien cette même fiction,
fluctuante, non écrite, sans
cesse soumise à interprétation et cependant cohérente, entièrement liée
au monde, qui soutient le texte à écrire.
Ce goût de la fiction au cœur même du réel, parfois le plus exigeant,
détermine l'attitude que l'on prend. C'est ainsi que La Rochefoucauld
décrit ce condamné au supplice qui affecte une constance et un mépris
de la mort. Il ajoute que ce n'est qu'une pose qui n'est en effet que la crainte de
l'envisager. De
sorte qu'on peut dire que cette constance et ce mépris sont à leur
esprit ce que le bandeau est à leurs yeux. La fiction est un
bandeau sur nos yeux tout autant que de lunettes nous
intimant l'ordre de regarder une réalité augmentée, qui n'est jamais
augmentée que de nos fantasmes, c'est à dire de notre culture. |
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2 janvier |
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2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Certains
visages sont encore
voilés par le trop de nourriture et d'alcool. |
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Des
carcasses de sapins, parfois encore
des débris de verre de bouteille de champagne. |
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2012 |
2011 |
2010 |
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Ceux
qu'on condamne au supplice affectent quelquefois une constance et un
mépris de la mort qui n'est en effet que la crainte de l'envisager. De
sorte qu'on peut dire que cette constance et ce mépris sont à leur
esprit ce que le bandeau est à leurs yeux.
François de La
Rochefoucauld
Maximes
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Que je
puise ou non dans ma
propre fiction pour écrire le texte, c'est bien cette même fiction,
fluctuante, non écrite, sans
cesse soumise à interprétation et cependant cohérente, entièrement liée
au monde, qui soutient le texte à écrire. |