Diégèse | |||||||||
dimanche 6 janvier 2013 | 2013 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 4755 jours (3 x 5 x 317 jours) | et son auteur est en vie depuis 19208 jours (23 x 74 jours) | ||||||||
ce qui représente 24,7553% de la vie de l'auteur | deux mille sept cent quarante-quatre semaines de vie | ||||||||
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Mathieu | La durée... Il y a le commencement, la question de commencer. Il y a la fin, la terminaison, la question de terminer. Entre les deux, il y a la durée et c'est cela le fantasme : la durée. Rien ne dure. Je n'évoque pas ici l'éphémère mais bien l'imaginaire. La durée, le concept-même de durée, c'est de l'imaginaire. C'est une mystification des sens par la conscience. Les sens savent que rien ne dure vraiment. C'est ainsi que l'on fait durer l'imaginaire au-delà du raisonnable. La Rochefoucauld nous apprend que Notre envie dure toujours plus longtemps que le bonheur de ceux que nous envions. Ce qui fait la durée, ici, c'est l'envie, ce qui la détermine. Et il en va de même pour le sentiment amoureux. Cesser d'aimer, preuve sensible que l'homme est borné et que le cœur a ses limites. C'est faiblesse que d'aimer. C'est souvent une autre faiblesse que de guérir. On guérit comme on se console. On n'a pas dans le cœur de quoi toujours pleurer et toujours aimer, nous dit La Bruyère. C'est encore l'imaginaire qui nous dit où est la fin. Tout cela renvoie peut-être ou peut-être pas à des épisodes autobiographiques mais ces mentions biographiques n'auraient aucun intérêt. En revanche, ce qui est intéressant, ce qui vaut, c'est ce à quoi, à qui, le lecteur aura connecté son propre imaginaire. | ||||||||
6 janvier | |||||||||
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Ces mentions biographiques n'ont aucun intérêt. | |
Peut-être pas. | |
Mystification des sens ? | |
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Notre
envie dure toujours plus longtemps que le bonheur de ceux que nous
envions. François de La Rochefoucauld Maximes |
Cesser
d'aimer, preuve sensible que l'homme est borné et que le cœur a ses
limites. C'est faiblesse que d'aimer. C'est souvent une autre faiblesse
que de guérir. On guérit comme on se console. On n'a pas dans le cœur
de quoi toujours pleurer et toujours aimer. La Bruyère. |