Diégèse |
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vendredi 8
novembre 2013 |
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2013 |
ce
travail est commencé
depuis 5061 jours (3
x 7 x 241 jours) |
et
son auteur est en vie
depuis 19514 jours
(2 x 11 x 887 jours) |
ce
qui représente 25,9352% de la vie de l'auteur |
sept
cent vingt-trois semaines d'écriture |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Mathieu |
Je
suis donc arrivé en Sicile, avec la peur qu'il
fasse
froid maintenant, même en Sicile, même à Milazzo. Est-ce
qu'il y a la mer à
Milazzo, cette mer de Sicile qui se souvient
de toutes les tempêtes ? J'ai retrouvé ce même hôtel où j'ai laissé
mes affaires un peu plus tôt, dès l'arrivée. Je ne recherche même
plus ce
sentiment mou de l'inconnu. Je regarde les autres personnages qui
disent des mots qui
ne
disent plus rien. Ils sont infatigables. Ils ne dorment jamais.
Je ne sais pas si je pourrai un jour me réconcilier avec le sommeil. Il
est devenu mon ennemi et je sais, avec La Rochefoucauld, que la réconciliation avec
nos ennemis n'est qu'un désir de rendre notre condition meilleure, une
lassitude de la guerre, et une crainte de quelque mauvais événement.
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8 novembre |
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Je
suis donc arrivé en Sicile. |
Est-ce
qu'il y a la mer à
Milazzo ? |
Ce
sentiment mou de l'inconnu. |
Les personnages ne
dorment jamais. |
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... où j'ai laissé
mes affaires un peu plus tôt, dès l'arrivée. |
... ces mots qui ne
disent plus rien... |
... avec la peur qu'il
fasse
froid maintenant... |
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... et la mer se souvient
de toutes les tempêtes... |
La réconciliation avec
nos ennemis n'est qu'un désir de rendre notre condition meilleure, une
lassitude de la guerre, et une crainte de quelque mauvais événement.
François
de La Rochefoucauld
Maximes
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