Diégèse |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
vendredi 13
septembre 2013 |
|
|
|
|
2013 |
ce
travail est commencé
depuis 5005 jours
(5 x 7 x 11 x 13 jours) |
et
son auteur est en vie
depuis 19458
jours
(2 x 32 x 23 x 47 jours) |
ce
qui représente 25,7221% de la vie de l'auteur
|
|
hier |
|
|
|
|
L'atelier du
texte |
demain |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
 |
|
Gustav |
Il
me reprend de méditer
sur la mort, cette
froidure dans le temps encore doux, et de ne plus pouvoir et de
me réveiller soudain, et ne
plus dormir. Alors, je prends ces airs sombres, ces
mines graves et ressens de la douleur parfois jusqu'à la
crispation. Je regarde toutes les choses mortes qui ponctuent le
bord de l'autoroute. Pour autant, les choses mortes ne
sont pas la mort, même sur
le bord d'une autoroute.
Tout cela n'est pas nouveau. Je suis ma pente, mon inclination et,
comme le dit La
Rochefoucauld, il
est aussi ordinaire de voir changer les goûts qu'il est extraordinaire
de voir changer les inclinations. Et c'est peut-être pourquoi, dans tout ce temps,
je ne sais
rien. Cette manie de penser à la mort, il est possible que
ce soit là précisément le moyen par lequel j'imagine
des choses corporelles, pourrais-je préciser en détournant
Descartes. Alors, je continue de prendre des
autoroutes et d'y laisser des souvenirs. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
13
septembre |
|
|
|
|
|
|
|
2009 |
2008 |
2007 |
2006 |
2005 |
2004 |
2003 |
2002 |
2001 |
2000 |
Mais
les choses mortes ne sont pas la mort... |
... même
sur
le bord d'une autoroute. |
|
... de
prendre des autoroutes et d'y laisser des souvenirs. |
|
... il
est possible que
ce soit là précisément le moyen par lequel j'imagine
des choses corporelles...
Descartes
|
|
... ne
plus pouvoir et se réveiller soudain, et ne
plus dormir... |
Dans
tout ce temps, je ne sais
rien. |
|
|
|
|
|
|
|
|
2012 |
2011 |
2010 |
|
|
|
|
|
|
|
Ces
airs sombres, ces mines graves et la douleur parfois jusqu'à la
crispation... |
Il est aussi ordinaire de voir changer les
goûts qu'il est extraordinaire de voir changer les inclinations.
François de La
Rochefoucauld
Maximes
|
... cette
froidure dans le temps encore doux. |