Diégèse | |||||||||
dimanche 26 octobre 2014 | 2014 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 5413 jours (5413 est un nombre premier) | et son auteur est en vie depuis 19866 jours (2 x 3 x 7 x 11 x 43 jours) | ||||||||
ce qui représente 27,2476% de la vie de l'auteur | deux mille huit cent trente-huit semaines de vie | ||||||||
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La Fortune des Rougon2 | |||||||||
Félicité ne s'était pas
couchée. Il la trouva endimanchée, avec son bonnet à rubans citron,
comme une femme
qui attend du monde. Elle était vainement restée à la
fenêtre, elle n'avait rien entendu ; elle se mourait de curiosité. « Eh bien ? » demanda-t-elle, en se précipitant au-devant de son mari. Celui-ci, soufflant, entra dans le salon jaune, où elle le suivit, en fermant soigneusement les portes derrière elle. Il se laissa aller dans un fauteuil, il dit d'une voix étranglée : « C'est fait, nous serons receveur particulier. » Elle lui sauta au cou ; elle l'embrassa. « Vrai ? vrai ? cria-t-elle. Mais je n'ai rien entendu. O mon petit homme, raconte-moi ça, raconte-moi tout. » Elle avait quinze ans, elle se faisait chatte, elle tourbillonnait, avec ses vols brusques de cigale ivre de lumière et de chaleur. Et Pierre, dans l'effusion de sa victoire, vida son cœur. Il n'omit pas un détail. Il expliqua même ses projets futurs, oubliant que, selon lui, les femmes n'étaient bonnes à rien, et que la sienne devait tout ignorer, s'il voulait rester le maître. Félicité, penchée, buvait ses paroles. |
Émile Zola 1870
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Il en est souvent ainsi de ceux qui croient gouverner quand, à l'évidence, ils sont manipulés à distance comme des marionnettes. Mais n'est-ce pas le sort de tout homme ? Qui pourrait faire, sans en omettre, la somme des influences qui a subies pour prendre une décision, fût-elle la plus infime de celles qu'il aura prises ? Le parfait libre arbitre est une grande illusion. Dans les actes quotidiens de l'homme et de la femme ordinaires, ce jeu d'influences réciproques n'a que peut d'importance. Chez les Rougon, cela prenait du poids au regard de leur ambition commune et de l'impureté des cinquante-mille francs volés à Adélaïde par Pierre Rougon au moment de son mariage avec Félicité. Dans les gouvernements, cela prend un tour très différent car, de telle ou de telle autre décision, dépendent la réussite des projets de ceux-ci ou de ceux-là. Et l'on a vu ainsi des princes et des rois se promener à la ville et aux champs, dans l'illusion de commander et de décider par eux-même ce qui était juste et bon pour leurs humbles sujets, quand ils n'étaient que les agents innocents de forces qui les dépassait de plusieurs hauteurs et qui les menaient vers où bon leur semblait. Rougon était de cette espèce-ci. Félicité, de l'autre. |
Daniel Diégèse 2014
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Elle lui fit
recommencer certaines parties du récit, disant qu'elle
n'avait pas entendu ; en effet, la joie faisait un tel vacarme
dans sa
tête que, par moments, elle devenait comme sourde, l'esprit perdu en
pleine jouissance. Quand Pierre raconta l'affaire de
la mairie, elle
fut prise de rires, elle changea trois fois de fauteuil, roulant les
meubles, ne pouvant tenir en place. Après quarante années d'efforts
continus, la fortune se laissait enfin prendre à la gorge. Elle en
devenait folle, à ce point qu'elle oublia elle-même toute prudence. « Hein ! c'est à moi que tu dois tout cela ! s'écria-t-elle avec une explosion de triomphe. Si je t'avais laissé agir, tu te serais fait bêtement pincer par les insurgés. Nigaud, c'était le Garçonnet, le Sicardot et les autres, qu'il fallait jeter à ces bêtes féroces. » Et, montrant ses dents branlantes de vieille, elle ajouta avec un rire de gamine : « Eh ! vive la République ! elle a fait place nette. » Mais Pierre était devenu maussade. « Toi, toi, murmura-t-il, tu crois toujours avoir tout prévu. C'est moi qui ai eu l'idée de me cacher. Avec cela que les femmes entendent quelque chose à la politique ! Va, ma pauvre vieille, si tu conduisais la barque, nous ferions vite naufrage. » Félicité pinça les lèvres. Elle s'était trop avancée, elle avait oublié son rôle de bonne fée muette. Mais il lui vint une de ces rages sourdes, qu'elle éprouvait quand son mari l'écrasait de sa supériorité. Elle se promit de nouveau, lorsque l'heure serait venue, quelque vengeance exquise qui lui livrerait le bonhomme pieds et poings liés. |
Émile Zola 1870
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Les guerres au sein des couples sont très certainement les plus fortes et les plus durables que les hommes et les femmes ont su inventer et l'on se demande en voyant passer certains, en promenade le dimanche, comment ils ont fait pendant toute la semaine pour ne pas en arriver au meurtre. On trouve dans ces guerres toutes les caractéristiques de la guerre étrangère. Il y a ces couples qui sont comme deux pays voisins qui ont passé des accords de commerce et qui surveillent cependant jalousement leurs frontières pour faire scrupuleusement appliquer les droits de douane les plus élevés possibles. Il y a ces couples qui sont comme deux pays en guerre mais dont la querelle est si ancienne qu'aucun des deux ne sait vraiment ce qui l'a provoquée. Peu importe. Chaque geste et chaque parole de l'autre sont pris en mauvaise façon et l'on observe même dans certaines familles des escarmouches rapides entre les belligérants qui peuvent aboutir à l'échange de coups. Le plus souvent, l'un des deux conjoints décide qu'il est le pays et que l'autre n'est qu'une province. Il commande, il décide, il colonise. Certes, le plus souvent, c'est le mari qui a cette insolence, qu'il justifie par la protection et les subsides qu'il apporte au ménage. La femme est alors colonisée, ne jouissant pas de toutes les libertés d'une citoyenneté pleine et entière. Nul doute que tôt ou tard, les femmes, comme les peuples colonisés, ne sauront se contenter de cette citoyenneté infirme et qu'ils se rebelleront contre le joug de leurs colonisateurs. Viendront alors d'autres temps pour la justice et pour la liberté. Mais l'heure, en 1851, à Plassans, n'en était pas venue. |
Daniel Diégèse 2014
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« Ah !
j'oubliais, reprit Rougon, M. Peirotte est de la danse.
Granoux l'a vu qui
se débattait entre les mains des insurgés. » Félicité eut un
tressaillement. Elle était justement à la fenêtre, qui regardait avec
amour les croisées du receveur particulier. Elle venait d'éprouver
le
besoin de les revoir, car l'idée du triomphe se confondait en elle avec
l'envie de ce bel appartement, dont elle usait les meubles du regard,
depuis si longtemps. Elle se retourna, et, d'une voix étrange : « M. Peirotte est arrêté ? » dit-elle. Elle sourit complaisamment ; puis une vive rougeur lui marbra la face. Elle venait, au fond d'elle, de faire ce souhait brutal : « Si les insurgés pouvaient le massacrer ! » Pierre lut sans doute cette pensée dans ses yeux. « Ma foi ! s'il attrapait quelque balle, murmura-t-il, ça arrangerait nos affaires… On ne serait pas obligé de le déplacer, n'est-ce pas ! ? et il n'y aurait rien de notre faute. » Mais Félicité, plus nerveuse, frissonnait. Il lui semblait qu'elle venait de condamner un homme à mort. Maintenant, si M. Peirotte était tué, elle le reverrait la nuit, il viendrait lui tirer les pieds. Elle ne jeta plus sur les fenêtres d'en face que des coups d'œil sournois, pleins d'une horreur voluptueuse. Et il y eut, dès lors, dans ses jouissances, une pointe d'épouvante criminelle qui les rendit plus aiguës. |
Émile Zola 1870
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Félicité, comme beaucoup de personnes, sinon toutes, jouissait ainsi de ses mauvaises pensées. Il en est souvent ainsi que les bonnes gens souhaitent la mort de leurs voisins qui leur permettrait d'avancer dans le projet de toute une vie, qui, parfois, n'est que de récupérer un bout de jardin qui empiète sur le leur et qui résulte d'un partage entre familles qui date de plusieurs siècles. Alors, ils guettent sur le visage du voisin l'avancée d'une maladie qu'ils ont imaginée si fort qu'elle finit par arrivée. Le vieux, propriétaire du lopin meurt. C'en est fait. Ils vont pouvoir réaliser leur rêve et tracer une nouvelle allée qui leur évitera ce léger détour pour se rendre au puits le matin. Ils suivent l'enterrement et présentent leurs condoléances à la famille, serrant longuement la main du fils aîné pour s'en aliéner les bonnes grâces. Dès le lendemain de la fin du deuil, ils se précipitent chez le fils et amènent avec ce qu'ils croient être de l'habileté l'affaire dans la conversation. Ce lopin de terre ne lui sert à rien. Pire, il l'encombre. Il s'en porte acquéreur. Mais le fils, qui a remarqué le manège s'émeut de tant de précipitation. Il imagine soudain que tant d'empressement ne peut venir que d'un trésor qui serait caché dans la terre. Il imagine que son voisin a empoisonné son père. Il refuse de vendre et, le surlendemain, va creuser dans le sol des trous très profonds pour tenter de récupérer le magot. De sa fenêtre, l'envieux le regarde creuser, reprenant par devers lui ses menaces de mort silencieuses. |
Daniel Diégèse 2014
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D'ailleurs, Pierre, le cœur vidé, voyait à
présent le mauvais côté de
la situation. Il parla de Macquart. Comment se débarrasser
de ce
chenapan ? Mais Félicité, reprise par la fièvre
du succès, s'écria : « On ne peut pas tout faire à la fois. Nous le bâillonnerons, parbleu ! Nous trouverons bien quelque moyen… » Elle allait et venait, rangeant les fauteuils, époussetant les dossiers. Brusquement, elle s'arrêta au milieu de la pièce et, jetant un long regard sur le mobilier fané : « Bon Dieu ! dit-elle, que c'est laid ici ! Et tout ce monde qui va venir ! – Baste ! répondit Pierre avec une superbe indifférence, nous changerons tout cela. » Lui qui, la veille, avait un respect religieux pour les fauteuils et le canapé, il serait monté dessus à pieds joints. Félicité, éprouvant le même dédain, alla jusqu'à bousculer un fauteuil dont une roulette manquait et qui ne lui obéissait pas assez vite. Ce fut à ce moment que Roudier entra. Il sembla à la vieille femme qu'il était d'une bien plus grande politesse. Les « monsieur », les « madame » roulaient, avec une musique délicieuse. D'ailleurs, les habitués arrivaient à la file, le salon s'emplissait. Personne ne connaissait encore, dans leurs détails, les événements de la nuit, et tous accouraient, les yeux hors de la tête, le sourire aux lèvres, poussés par les rumeurs qui commençaient à courir la ville. Ces messieurs qui, la veille au soir, avaient quitté si précipitamment le salon jaune, à la nouvelle de l'approche des insurgés, revenaient, bourdonnants, curieux et importuns, comme un essaim de mouches qu'aurait dispersé un coup de vent. Certains n'avaient pas même pris le temps de mettre leurs bretelles. Leur impatience était grande, mais il était visible que Rougon attendait quelqu'un pour parler. À chaque minute, il tournait vers la porte un regard anxieux. Pendant une heure, ce furent des poignées de main expressives, des félicitations vagues, des chuchotements admiratifs, une joie contenue, sans cause certaine, et qui ne demandait qu'un mot pour devenir de l'enthousiasme. |
Émile Zola 1870
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Les conversations de tout ce que Plassans comptait de réactionnaires et de partisans d'un ordre flétri montaient et descendaient comme le font les conversations mondaines. C'est assez frappant de constater que dans les assemblées humaines, les variations du volume sonore des conversations semblent obéir à une loi aussi précise que celle de la gravitation établie par Newton. Si, au fond du salon, deux personnes se sont retirées pour parler d'affaires confidentielles qu'ils ne souhaitent pas partager avec d'autres en aucune manière, et si la conversation dure assez longtemps, alors, peu à peu, leur chuchotement va gagner l'ensemble de l'assistance et chaque conversation baissant d'un ton, le salon pourra devenir en quelques minutes presque silencieux. La rapidité de cette variation dépend de l'envie que les autres participants auraient de savoir ce que les deux comploteurs se disent. Qu'il s'agisse de deux personnages importants, alors, le silence pourrait presque se faire immédiatement. Au contraire, en voilà deux qui s'esclaffent et qui haussent le ton, se frappant sur la panse, heureux de leur bon mot. Leurs voisins de salons, soudain gênés par leurs cris, ou ne voulant pas demeurer en reste dans une démonstration de jovialité, leur emboitent le pas, et la voix, et le geste et se mettent eux aussi à tonitruer. Très vite, plus personne ne s'entend. Si quelque enfant traîne par là, à l'ouïe sensible comme l'ont tous les enfants, il se bouche les oreilles avec ses doigts et s'enfuie vers la cuisine pour se réfugier dans les jupes des bonnes. Le Docteur Pascal, bien qu'il sortît peu, aimait beaucoup observer ces comportements qu'il rapportait avec délectation au comportement animal. Le salon jaune était pour lui l'exemple même qui pouvait rapporter la société des hommes à celle d'une basse-cour. Les rares fois où il avait participé chez son père à ces réunions, il n'avait pu manquer de remarquer que les hommes s'échangeaient à tour de rôle le rôle du coq et que certains, plus que d'autres, jouaient ce rôle avec satisfaction. D'ailleurs, certains hommes semblent avoir travaillé leur voix pour mieux se faire entendre dans un salon bruyant et de s'y exercer chaque jour devant leur miroir. |
Daniel Diégèse 2014
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Enfin Granoux parut. Il s'arrêta un
instant sur le seuil, la main
droite dans sa redingote boutonnée ; sa
grosse
face blême, qui
jubilait, essayait vainement de cacher son émotion sous un grand air de
dignité. À son apparition, il se fit un silence ; on sentit qu'une
chose extraordinaire allait se passer. Ce fut au milieu d'une haie que
Granoux marcha droit
vers Rougon. Il
lui tendit la main. « Mon ami, lui dit-il, je vous apporte l'hommage du conseil municipal. Il vous appelle à sa tête, en attendant que notre maire nous soit rendu. Vous avez sauvé Plassans. Il faut, dans l'époque abominable que nous traversons, des hommes qui allient votre intelligence à votre courage.Venez… » Granoux, qui récitait là un petit discours qu'il avait préparé avec grand-peine, de la mairie à la rue de la Banne, sentit sa mémoire se troubler. Mais Rougon, gagné par l'émotion, l'interrompit, en lui serrant les mains, en répétant : « Merci, mon cher Granoux, je vous remercie bien. » Il ne trouva rien autre chose. Alors il y eut une explosion de voix assourdissante. Chacun se précipita, lui tendit la main, le couvrit d'éloges et de compliments, le questionna avec âpreté. Mais lui, digne déjà comme un magistrat, demanda quelques minutes pour conférer avec MM. Granoux et Roudier. Les affaires avant tout. La ville se trouvait dans une situation si critique ! Ils se retirèrent tous trois dans un coin du salon, et là, à voix basse, ils se partagèrent le pouvoir, tandis que les habitués, éloignés de quelques pas, et jouant la discrétion, leur jetaient à la dérobée des coups d'œil où l'admiration se mêlait à la curiosité. Rougon prendrait le titre de président de la commission municipale ; Granoux serait secrétaire ; quant à Roudier, il devenait commandant en chef de la garde nationale réorganisée. Ces messieurs se jurèrent un appui mutuel, d'une solidité à toute épreuve. Félicité, qui s'était approchée d'eux, leur demanda brusquement : « Et Vuillet ? » Ils se regardèrent. Personne n'avait aperçu Vuillet. Rougon eut une légère grimace d'inquiétude. « Peut-être qu'on l'a emmené avec les autres… », dit-il pour se tranquilliser. Mais Félicité secoua la tête. Vuillet n'était pas un homme à se laisser prendre. Du moment qu'on ne le voyait pas, qu'on ne l'entendait pas, c'est qu'il faisait quelque chose de mal. |
Émile Zola 1870
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Les
révolutions réactionnaires diffèrent somme toute en peu de choses des
révolutions de libération. Dans la lutte, des fraternités naissent et,
au plus fort du combat, le chef est celui qui s'expose le plus et celui
qui les autres savent pouvoir compter. Mais, dès la fin de la bataille,
il en est tout autrement. Le bruit des armes à peine tu, il faut se
trouver un chef, qui n'est pas toujours celui qui s'était désigné au
combat par sa bravoure et son abnégation. On le désigne et, dès cet
instant, commence à se former autour de lui une petite cour qui sera
attentive à bénéficier de ses largesses et à filtrer ceux qui pourront
avoir accès à lui. C'est dans cet entourage que l'on trouve les
spécimens les plus vils de l'espèce humaine et ce devrait être un
précepte fort de l'éducation des jeunes que de ne jamais prétendre à
l'entourage du prince à moins d'avoir une fonction clairement définie.
Les médecins du roi, par exemple, sont hommes d'influence. Mais, on
sait parfaitement pourquoi ils sont là et quel est leur office
principal. Il en est de même de celui qui tient la cassette, de
l'intendant et, dans les États, des ministres aux fonctions
régaliennes. Mais, tout peut aussi se troubler. Voilà que le roi, le
prince, l'empereur ou le président, souhaitant récompenser un parasite
de son assiduité à sa cour, le nomme ministre de ceci ou de cela. Les
problèmes commencent alors et ne finiront pas car, le ministre soudain
promu va s'entourer de parasites d'un plus faible niveau que lui
encore, si cela est possible. C'est d'ordinaire ce qui fait la fin des
régimes et des dynasties qui, tels une lignée qui ne se régénèrerait
pas grâce à l'apport d'un sang nouveau, s'appauvrirait jusqu'à la
débilité. Bien sûr, les réactionnaires de Plassans, eux-mêmes assez dégénérés par plusieurs générations de macération dans leurs hôtels particuliers, avaient déjà bien entamé le chemin.Les Rougon, Granoux et Vuillet avaient pris de l'avance et il ne faudrait pas beaucoup plus de vingt années pour qu'ils parviennent à leur épuisement. Il faudrait ainsi inventer de nouvelles règles pour encadrer ces phénomènes délétères pour les sociétés et pour les nations. Nul doute que ces jeux de chefs et de cours ont conduit les peuples au désastre par le passé et qu'ils continueront à les conduire à la catastrophe dans l'avenir. Que la tête soit folle et le corps des courtisans en pourrira plus vite. Que la tête soit faible et les courtisans prendront toute la place pour leurs petites affaires. |
Daniel Diégèse 2014
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