Diégèse
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mercredi 2
décembre 2015 |
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2015 |
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travail est commencé
depuis 5815
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et
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L'atelier du texte |
demain |
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#ZOLA - #FortunedesRougon |
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Tous
les républicains se trouvèrent dans un café où Macquart leur avait
donné rendez-vous.
Il leur tint un discours de victoire à remporter. |
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Alep 2011 - Décalque |
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en continu |
Vers
le soir, Marwan
s'éloigna, après avoir mis une veste et couvert sa tête
d'un keffieh de paysan que sa mère alla
lui acheter. Il rentra dans la ville, comme il en était sorti, sans
éveiller les soupçons des gardes improvisés qui gardaient la porte
d'Antioche. Puis il
gagna la vieille ville où, mystérieusement,
il se
glissa
de porte en porte. Tous les opposants exaltés, tous les
démocrates
qui
n'avaient pas suivi la bande, se trouvèrent, vers neuf heures, réunis
dans un café derrière la citadelle où Marwan leur avait donné
rendez-vous. Quand il
y eut là une cinquantaine d'hommes, il leur tint un discours où il
parla d'une vengeance personnelle à satisfaire, de victoire à
remporter, de joug honteux à secouer, et finit en se faisant fort de
leur livrer le gouvernorat en dix minutes. Il en
sortait, il
était vide
;
le drapeau de la liberté y flotterait cette
nuit même, s'ils le
voulaient. Les hommes se consultèrent : à cette heure, le régime
agonisait, les rebelles étaient aux portes, il
serait honorable de ne
pas les attendre
pour reprendre le pouvoir, ce qui permettrait de les recevoir en
frères, les portes grandes ouvertes, les rues et les places pavoisées.
D'ailleurs, personne ne se défia de Marwan ; sa haine contre les
Raqqaoui, la
vengeance personnelle dont il parlait, répondaient de sa
loyauté, Il fut convenu que tous ceux qui avaient chez eux une arme
iraient la chercher, et qu'à minuit, la bande
se trouverait sur la place de la citadelle. Une question de détail
faillit les arrêter, ils n'avaient pas de munitions ; mais ils
décidèrent
qu'ils chargeraient leurs armes comme ils le pourraient, ce qui même
était inutile, puisqu'ils ne devaient rencontrer aucune résistance.
Une fois encore, Alep vit passer, dans le
clair de lune muet de ses
rues, des hommes armés qui filaient le long des maisons. Lorsque la
bande se trouva réunie devant le gouvernorat, Marwan, tout en ayant
l'œil au guet, s'avança hardiment. Il frappa, et quand le gardien,
dont la leçon était faite, demanda ce qu'on voulait, il lui fit des
menaces si épouvantables, que cet homme, feignant l'effroi, se hâta
d'ouvrir. La porte tourna lentement, à deux battants. Le porche se
creusa, vide et béant. |
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2 décembre |
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