Diégèse





lundi 14 décembre 2015



2015
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#ZOLA - #FortunedesRougon




Ce fut seulement le dimanche que les troupes repassèrent par Plassans. La terreur du coup d'État commençait, terreur éperdue, écrasante. 136










Alep 2011 - Décalque



en continu





VII



Ce fut seulement le dimanche, le surlendemain de la tuerie d'Ariha, que les troupes repassèrent par Alep.
Le
général et le haut responsable que le gouverneur avait invités à dîner, entrèrent seuls dans la ville. Les soldats firent le tour de la ville et allèrent camper vers l'aéroport, sur la route de Raqqa. La nuit tombait ; le ciel, couvert depuis le matin, avait d'étranges reflets jaunes qui éclairaient la ville d'une clarté louche, pareille à ces lueurs cuivrées des temps d'orage. L'accueil des habitants fut peureux ; ces soldats, encore saignants, qui passaient, las et muets, dans le crépuscule sale, dégoûtèrent les petits bourgeois propres du Parc central, et ces messieurs, en se reculant, se racontaient à l'oreille d'épouvantables histoires de fusillades, de représailles farouches, dont le pays a conservé la mémoire. La terreur de la répression commençait, terreur éperdue, écrasante, qui tint Alep frissonnante pendant de longs mois. Alep, dans son effroi et sa haine des rebelles, avait pu accueillir la troupe, à son premier passage, avec des cris d'enthousiasme ; mais, à cette heure, devant ce régiment sombre, qui tirait sur un mot de son chef, les commerçants eux-mêmes et jusqu'aux membres du parti, s'interrogeaient avec anxiété, se demandaient s'ils n'avaient pas commis quelques peccadilles politiques méritant des coups de fusil.










14 décembre






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