Diégèse | |||||||||
samedi 28 mai 2016 | écrit le mercredi 1er juin pour des raisons techniques | 2016 | |||||||
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Le
« non » a constitué une victoire, c'est indiscutable. Mais la
véritable indication qu'il donne, c'est la « mutation » de la culture
italienne, qui s'écarte autant du fascisme traditionnel que du
progressisme socialiste. S'il en va bien ainsi, quel est alors le sens du « massacre de Brescia » (comme déjà celui de Milan) ? Il s'agit d'un massacre fasciste, qui implique donc une indignation antifasciste ? Si ce sont les mots qui comptent, alors il faut répondre positivement ; mais si ce sont les faits, la réponse ne peut qu'être négative ou, du moins, telle qu'elle renouvelle les vieux termes du problème. |
En 1974, Pasolini s'interrogeait sur le fascisme en Italie, à la suite de l'attentat de Brescia attribué à de jeunes fascistes, et mettait cet attentat en relation avec le « non » au référendum sur l'abrogation de la loi sur le divorce. Il se demandait « si ce sont les mots qui comptent. » Nous sommes aujourd'hui dans une période politique, une époque, où, après Pasolini, nous devons certainement nous demander si « ce sont les mots qui comptent », et, par conséquent, s'il faut continuer d'analyser la situation politique avec les mêmes outils analytiques que pour la période précédente, c'est-à-dire, celle de la rédemption des fascismes et du nazisme. | ||||||||
Étude
sur la révolution anthropologique en Italie - Pier Paolo Pasolini Écrits corsaires |
Péguy-Pasolini - diégèse 2016 - texte continu #11 | ||||||||
28 mai |
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