Diégèse | |||||||||
dimanche 14 janvier 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6589 jours (11 x 599 jours) | et son auteur est en vie depuis 21042 jours (2 x 32 x 7 x 167 jours) | ||||||||
ce qui représente 31,3234% de la vie de l'auteur | trois mille six semaines de vie | ||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
Je ne sais pas ce qui m'empêche | 14 | ||||||||
C'est
à la fois le titre du livre et le motif principal, ainsi que le
refrain, tant ce livre de Mathieu Diégèse est composé comme un
morceau de musique où l'on reconnaît le thème principal dans plusieurs
variations, ou encore comme la bande-son d'un film. Sans nul doute,
l'auteur a vu et aimé le mythique In
The Mood For Love de Wong Kar-Wai. Le personnage principal de ce récit, qui en est aussi le narrateur, est un personnage empêché : empêché d'écrire, empêché de travailler, empêché de faire ceci ou cela, empêché d'aimer. C'est avec humour que le narrateur repère et dissèque tous ces empêchements, et cette entomologie, précise et méthodique, finit par être universelle. Car, nul doute que le lecteur, la lectrice ne manqueront pas de se reconnaître dans cette batterie d'empêchements, sauf à être malhonnête avec soi-même, ce qui n'est aussi une sorte d'empêchement. Mais, ce je ne sais pas ce qui m'empêche, résonne aussi comme une menace. Menace contre qui ? Contre soi ? Contre l'autre ? Contre la vie, contre l'espoir ? |
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auteur | |||||||||
14 janvier |
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le trouble parfois sincère | Je ne sais pas ce qui m'empêche | Il se réfugie dans l'abstraction, dans l'abstraction géométrique, mathématique. | la grande conférence des lunes | Puisque je suis maintenant de toute nécessité | Je suis triste. | La rivière de la disparition | Le téléphone m'a tenu compagnie. | ||
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tous les serments d'amour | l'arrière-garde | Le temps avait effacé le reste. | Le temps se fait parfois complice | Certainement pas. | Ce matin, il y avait une Anglaise qui prenait aussi des photographies. | les jardins sont inaccessibles | le goût d'observer, de regarder |