Diégèse




samedi 20 janvier 2018



2018
ce travail est commencé depuis 6595 jours (5 x 1319 jours) et son auteur est en vie depuis 21048 jours (23 x 3 x 877 jours)
ce qui représente 31,3331% de la vie de l'auteur
hier



L'atelier du texte demain





Les livres de 2018
Euphrate Babylone 20



La toponymie, par essence, est poétique. Il suffit pour s'en convaincre de parcourir un plan, une carte : on en revient toujours avec des brassées d'étonnement, des sursauts de plaisir. Mais, certains toponymes, à eux-seuls, sont des monuments. « Euphrate » et « Babylone » sont de ceux-ci.
On connaît l'attraction de Daniel Diégèse pour les mots. Sa poésie est une poésie lexicale plus que syntaxique, comme un joailler qui exalterait la pierre plus que la monture. Dans son dernier recueil, le poète ramasse un peu d'argile, presque rien, comme s'il voulait lui aussi en cet endroit qui fut le paradis terrestre, créer une nouvelle espèce, qui remplacerait l'humanité décevante. Plus loin, la grande ville déchue le regarde et la ville se superpose au récit et le récit est toujours un conte qui est une fiction qui commence par il était une fois... un poème.
Avec Euphrate Babylone Daniel Diégèse tente de retrouver ce poème qui viendrait avant la Bible, avant l'épopée de Gilgamesh, avant l'humanité même, dans une méditation puissante. Prononcez ce texte à voix basse, dans la solitude d'une chambre et vous comprendrez pourquoi c'est aussi sur l'Euphrate que s'est imaginée la lampe d'Aladin. 
Daniel Diégèse














20 janvier






2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000
je ne suis pas cet assemblage d'organes qu'on appelle un corps humain Je suis un narrateur. Cela ne signifie pas que je suis le narrateur.



L'idée de ton oubli.




2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010


L'Euphrate.


Cela signifie la vie, et l'amour parfois. La ville se superpose au récit et le récit est toujours un conte qui est une fiction qui commence par il était une fois...
En cela, écrire le récit de cet amour est un projet insensé qui se heurte à la nature même de la vie.