Diégèse | |||||||||
vendredi 26 janvier 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6601 jours (7 x 23 x 41 jours) | et son auteur est en vie depuis 21054 jours (2 x 3 x 112 x 29 jours) | ||||||||
ce qui représente 31,3527% de la vie de l'auteur | neuf cent quarante-quatre semaines d'écriture | ||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
La Ville de l'absence | 26 | ||||||||
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Un
couple en promenade dans dans une ville. Ils sont ensemble, ils
voient les mêmes monuments, les mêmes rues et assistent aux mêmes
scènes urbaines. Parfois, ils échangent quelques mots, pour vérifier
sans doute qu'ils sont bien ensemble et qu'ils voient bien la même
chose : tu as vu... là-bas ? Quoi de plus banal ? Mais, l'exercice proposé dans ce texte attachant, c'est de considérer ce couple comme des esprits marcheurs. Mathieu Diégèse, narrateur omniscient, qui peut ainsi explorer la conscience de ses personnages, va donc savamment entrelacer le fil de leur pensée. Le couple va ainsi se promener sans que rien ne les distingue de leur pensée comme s'ils n'étaient qu'une abstraction promeneuse. La promenade amoureuse devient tout autre chose. Est-ce qu'ils s'aiment ? Sans doute et l'on sait que, comme l'écrit l'auteur dans la préface : quand il y a de
l'amour dans le récit de voyage, il n'est plus nécessaire qu'il se
passe quelque chose car l'amour-même est l'événement dramatique...
Lisez ce livre et les couples que vous croiserez vous
sembleront soudain étranges. Et si vous vous promenez vous aussi en
couple, vous regarderez parfois votre partenaire étrangement quand
il/elle vous dira : regarde !
Tu as vu là-bas ? |
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Mathieu Diégèse | |||||||||
26 janvier | |||||||||
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C'était le sens de notre promenade. | Ils vont ainsi se promener sans que rien ne les distingue de leur pensée. | ils n'étaient qu'une abstraction | |||||||
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la ville de l'absence | Quand il y a de l'amour dans le récit de voyage, il n'est plus nécessaire qu'il se passe quelque chose car l'amour-même est l'événement dramatique |