Diégèse | |||||||||
mercredi 25 juillet 2018 | 2018 | ||||||||
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Une plus grande Certitude | 206 | ||||||||
Et
si les vacances
n'étaient pas ce que l'on croyait ? Farniente, soleil, journées
sans
aucune obligation... On décroche, on oublie le boulot, ses ennuis et le
quotidien. Bref, les vacances constitueraient une forme de vacance de
soi. Affublés de vêtements colorés, comme disait la chanson :
« sans
chemise, sans pantalon », on se prendrait presque à être
quelqu'un d'autre. Et si c'était tout le contraire ? Le philosophe et anthropologue Mathieu Diégèse nous montre dans ce petit essai revigorant, qu'on est au contraire, pendant les vacances, davantage soi-même. Pour utiliser un mot savant, c'est pendant les vacances que notre ipséité, c'est à dire notre « être au monde » est la plus forte. Nous sommes ainsi dans une plus grande certitude d'être nous-même et vivants. Les vacances, quelles qu'elles soient, même en camping, même à La Grande Motte, agissent sur nous un peu comme la méditation. La prochaine fois que vous croiserez un touriste dans la rue ou que vous rencontrerez dans votre miroir l'image de vous en vacancier bronzé coiffé d'un chapeau de paille, dites-vous qu'en celui-là, en celle-là sommeille un sage qui s'ignore. |
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Mathieu Diégèse | |||||||||
25 juillet |
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Cette douceur | cette éclipse qui ne vous appartient pas vraiment | avec suffisamment de lenteur | le sourire ou par l'idée du sourire | cette idée de peinture | les odeurs de friture ici et là | Je me rappelle cette visite déserte | |||
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le thym | Il valait mieux attendre et se taire. | une plus grande certitude | Entre se souvenir et ne pas se souvenir | Il n'y a jamais d'accélération. | le silence de l'oubli | de la fenêtre et sans décor |