Diégèse | |||||||||
lundi 4 juin 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6730 jours (2 x 5 x 673 jours) | et
son
auteur est en vie
depuis 21183
jours (3 x 23 x 307 jours) |
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ce qui représente 31,7708% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
Ce temps compté | 155 | ||||||||
Vingt-quatre
heures. C'est peu. Cela passe si vite. Et cela passe même de plus en
plus vite avec le temps, comme si, à mesure que l'on avance en âge,
le
temps
s'accélérait. Mais, il y a des heures où l'on compte les minutes et des
minutes où l'on compte les secondes. Les vingt-quatre heures, mille
quatre cent quarante minutes, quatre-vingt six mille quatre cents
secondes de ce roman sont comptées une à une. L'heure est connue. Elle
est fixée. Un certain nombre de tâches sont à accomplir avant l'heure
dite. Mais, qu'est-ce qu'on attend ainsi ? Qu'est-ce qui va se déclencher ? Qu'est-ce qui va se passer ? Un débarquement sur une plage normande un certain jour du mois de juin ? Une exécution solennelle au petit matin ? Un lâcher de bombe sur une ville japonaise ? Le lancer d'une fusée vers la lune ? Un mariage princier ? Il faudra pour le savoir lire ce roman qui cultive une forme de suspense, qui fait de l'attente une attente dans un redoublement curieux. Car, qu'est-ce que l'on attend toujours après tout, sinon l'amour et la mort ? |
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Gustav Diégèse | |||||||||
4 juin |
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ce sentiment de connivence | j'ai utilisé les larmes | ce temps compté | son départ pour l'orient | quelque chose de rémanent, de fugace | il n'y a que l'idée de bonheur qui soit fugace | La pluie accélérait le temps. | |||
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dans les grésillements | des formes solidaires, modestes et tranquillement fières | comme un espoir | seulement l'occasion de se rassembler | entre mes sensations et ma mémoire | L'écriture est ce chaos entre deux souvenirs. | C'est parfois cela qui m'a détruit. | la trace linguistique de cette prédiction |