Diégèse | |||||||||
dimanche 13 mai 2018 | 2018 | ||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
C'est trop fragile et ça prend trop de place | 133 | ||||||||
Noëmie
Diégèse, avec la
vivacité et l'humour qu'on lui connaît, mais aussi avec beaucoup de
perspicacité, est allée à la rencontre des hommes de la société
française d'aujourd'hui. Elle est allée chercher des chiffres qu'on ne
pense pas souvent à interroger pour mieux comprendre où en est ce genre
un peu frustre qu'est le mâle homo sapiens. Avez-vous, par exemple,
idée de la courbe de croissance des ventes de produits de teinture pour
la barbe ou la moustache ? Et celle de bandes épilatoires
réservées aux
hommes ? Elles vous surprendront. Noëmie Diégèse entame ainsi une relecture de ce début de 21e siècle qui, sans méconnaître le sexisme, les inégalités salariales, le harcèlement de rue, les violences sexuelles et les préjugés pourrait cependant être le siècle de la « dégenrification » de l'espèce humaine et, en conséquence, de la construction d'une libido qui ne serait pas construite sur le genre. Dans ce cas, les hommes, bien qu'ils soient attachants et même touchants pour ce en quoi ils gardent longtemps, sinon toujours, un zeste d'enfance, pourraient bien se faire du souci... On peut très bien se passer d'eux. C'est peut-être pourquoi ils cherchent de plus en plus à ressembler à des femmes, même avec leurs barbes. |
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Noëmie Diégèse | |||||||||
13 mai |
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tous leurs chagrins | la stérilité spirituelle première du mâle | C'est que le destin ne compte pas en jours, ni même en mois ou en années. | et le monde a repris ses couleurs absurdes | Or, il ne se passe rien. | le moment bref, fulgurant, où l'écriture atteint sa cible |