Diégèse | |||||||||
vendredi 30 mars 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6664 jours (23 x 72 x 17 jours) | et son
auteur est en vie
depuis 21117
jours (3 x 7039 jours) |
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ce qui représente 31,5575% de la vie de l'auteur | neuf cent cinquante-trois semaines d'écriture | ||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
Venise qui s'efface | 89 | ||||||||
À
la fin de sa vie, un
critique d'art, qui tout au long de sa vie, tous les deux ans, s'est
rendu à la Biennale de Venise, se souvient de Venise et se souvient de
ces expositions. Il pourrait certes retourner vers ses articles,
sa bibliothèque, ses notes et ses archives. Il n'en fait rien. Il se
souvient de Venise et Venise s'efface. Il se souvient aussi d'un texte
de Paul Morand décrivant Venise engloutie par les eaux de la lagune, à
moins que ce ne soit la ville qui se fût affaissée. De cela, il ne se
souvient plus. Mais, il se souvient de toutes ces biennales, de la foule, et Venise peu à peu s'efface et ne demeurent que les œuvres et le souvenir de marches interminables à travers une ville qui d'années en années change, tout en ne changeant pas. Ce livre est une bien belle occasion de parcourir l'art de ces soixante dernières années. Les illustrations sont superbes et très souvent inédites. Si l'on connaît Venise, on se surprend à prolonger la mémoire du narrateur, à la contredire parfois, puis on part sans lui dans son propre voyage. Et si l'on ne connaît pas Venise, on referme le livre certain que cette fois, on ne manquera pas la prochaine édition de la plus attachante exposition d'art au monde. |
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Noëmie Diégèse | |||||||||
30 mars |
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Mais c'était le soir, encore, qui était à la peine. | ce vaste mouvement de criminalisation de l'amour | |
le dernier soubresaut de la Révolution | Si j'accomplissais un acte gratuitement, ce serait dans un lieu secret, ce ne serait pas à la télévision. | Pourtant, il y a ces jours où le temps passe sans moi et que suis-je moi dans ces jours ? | aucun support à cela |