Diégèse | |||||||||
lundi 26 novembre 2018 | 2018 | ||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
Des Métaphores propitiatoires | 330 | ||||||||
Kafka
détestait les
métaphores. Des auteurs comme Pierre Brunel ont, avec d'autres, étudié
le lien profond entre « métaphore » et
« métamorphose » au sein des mythes, notamment. D'autres
linguistes
ont montré que le langage n'était jamais, ou très rarement, strictement
dénotatif. Personne ne dit jamais« la fenêtre est ouverte »
pour signifier seulement que « la fenêtre est ouverte » et la
phrase peut signifier
qu'il fait froid, que des animaux peuvent rentrer, que quelqu'un est
passé par la fenêtre, que cette fenêtre ouverte était un signal convenu
entre des conjurés, des espions... Mais, ce que Mathieu Diégèse
dissèque avec attention dans cet ouvrage, c'est le rapport subtil que
la métaphore entretient avec le temps qui passe.
Sa thèse est qu'elle
est« propitiatoire ». « Propitiatoire », on le
sait, signifie littéralement « destiné à rendre la divinité
propice ». La métaphore est
donc à la fois magique et sacrificielle, et ce, dans les circonstances
les plus triviales de notre vie langagière. Mathieu Diégèse ajoute ici une pierre décisive à l'édifice patient de l'analyse de nos pratiques linguistiques. |
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Mathieu Diégèse | |||||||||
26 novembre |
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Mais parfois, je me demande vraiment s'il faut continuer, s'il faut continuer vraiment. | ma nouvelle solitude | cette image brune qui n'existe plus que pour moi | Je ne sais pas s'il faut continuer tout cela. | paresseusement | cette nature trompeuse | je suis cet enfant | le sombre d'un désir sans nulle trace | sans espoir et sans retour | |
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ce félin | Quelle taxinomie bizarre ! | la vieille ville | inattention | Je n'ai pas d'autre ambition que de voyager et d'écrire. | Moi aussi je me demande s'il faut continuer cette écriture | des métaphores propitiatoires | tous les délices |