Diégèse | |||||||||
mardi 4 septembre 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6822 jours (2 x 32 x 279 jours) | et
son
auteur est en vie
depuis 21275
jours (52 x 23 x 37 jours) |
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ce qui représente 32,0658% de la vie de l'auteur | |||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
Il faudra écrire demain | 247 | ||||||||
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Gustav
Diégèse est ce
poète dont la sensibilité laisse entrevoir l'abîme
de la condition
humaine. Ce recueil de textes, par touches successives, contourne
l'absence, le deuil, l'amour et la peine de vivre comme celle de ne pas
vivre. Au centre de tout cela, ciment incertain, l'écriture qui se
déploie avec cette insistance que seules connaissent les maladies
incurables et « les duretés inhumaines du bagne ». Gustav Diégèse est de ces poètes qui tendent à prouver que seule la poésie est l'expression privilégiée de l'universel, dans la ténuité même de ses moyens et de son économie. Un livre à lire en humanité. |
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Gustav Diégèse | |||||||||
4 septembre |
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L'autre est-il autre chose que le souvenir de l'autre | Il advient dans notre histoire des faits qui ne donnent d'ordinaire pas lieu à commentaire. | il faudra écrire demain | les incendies dans les immeubles la nuit | Un équilibre de la chute. | sans grande décence | esquisser un balancement | vaguement soulagé cependant de rester seul | ||
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le cœur est la prison des amours impossibles | les duretés inhumaines du bagne | J'entrevois le grand fleuve esseulé | leur dialogue à la brume étincelante | Puis il n'écrit rien, ou pas grand chose. | En ton absence, je vieillirai, quand tu ne vieilliras pas. |