Diégèse | |||||||||
vendredi 14 septembre 2018 | 2018 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6832 jours (24 x 7 x 61 jours) | et
son
auteur est en vie
depuis 21285
jours (32 x 5 x 11 x 43 jours) |
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ce qui représente 32,0977% de la vie de l'auteur | neuf cent soixante-seize semaines d'écriture | ||||||||
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Les livres de 2018 | |||||||||
Sans charme | 257 | ||||||||
C'est
l'histoire de Carmen. Elle n'a pas grand-chose à voir, cette histoire,
avec celle de l'opéra éponyme. Quoique... Carmen travaille dans un « open space » sur le plateau d'une tour du quartier Part-Dieu de Lyon. Dans un autre temps, on aurait pu dire de Carmen qu'elle n'était ni laide ni belle. On pourrait presque se souvenir des vers de cette chanson du groupe « Il était une fois » qui affirmait sans rire : elle n'est pas vraiment belle / c'est mieux, elle est faite pour moi. Oui, mais voilà, un jour, après la pause méridienne comme l'appelle le règlement intérieur concocté par le « D.R.H », Carmen surprend la conversation de trois de ses collègues qui parlent d'une femme qui travaille à l'étage au-dessus. Une phrase l'arrête : elle est vraiment moche, mais elle a du charme... pas comme Carmen. Évidemment, la conversation s'est arrêtée instantanément dès qu'ils ont vu qu'elle était là. Mais, le soir, Carmen y pensait encore. Le lendemain aussi. Ce roman de Noëmie Diégèse est ainsi le roman d'une phrase, de la manière dont elle naît et grandit jusqu'à envahir entièrement la personne qu'elle a choisie pour l'habiter. Carmen saura-t-elle la déjouer ? |
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Noëmie Diégèse | |||||||||
14 septembre | |||||||||
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tension contradictoire | grandiose et impossible | cet élan | cette opacité | Les gens ressemblent aux gens | le souvenir ne sert à rien | les représentations |