Diégèse | |||||||||
vendredi 8 février 2019 | 2019 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 6979 jours (7 x 997 jours) | et
son
auteur est en vie
depuis 21432
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ce qui représente 32,5635% de la vie de l'auteur | neuf cent quatre-vingt-dix-sept semaines d'écriture | ||||||||
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Le Paysage est sage | 39 | ||||||||
Gustav Diégèse | |||||||||
Il
est d'usage de distinguer,
s'agissant des couleurs, celles qui seraient
naturelles de celles qui seraient, par opposition, artificielles. On
notera d'emblée que cette opposition
n'est pas vraiment utile ni opératoire et que dans de nombreux cas, il
s'avère
difficile, voire impossible, de distinguer le naturel de l'artificiel. Mais, n'en restons pas là. Allons sur l'internet pour examiner les paysages que les touristes photographient à longueur de temps. Il est alors frappant de constater que nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui vont choisir de photographier des paysages dont les couleurs, pour être naturelles semblent artificielles. Alors, allons plus loin. Ce qui, toujours, appelle le regard dans un paysage, n'est pas qu'il soit naturel, mais que, naturel, notre regard puisse le rendre artificiel. Pourquoi ? Le cerveau sait parfaitement que ce qu'il présente à la conscience comme étant la réalité n'est en fait qu'une excitation chimique d'organes sensibles. Comme toute excitation chimique, elle entraîne chez le sujet une sorte de manque. La vision n'échappe pas à cette règle. Voir, c'est vouloir voir davantage. Et ce n'est pas pour rien que, presque malgré soi, on cultive ce mauvais goût étrange des couleurs psychédéliques. |
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page 39 | ||||||||
Toute la collection | 4e de couverture | ||||||||
Pour Gustav
Diégèse
photographe, le paysage est toujours une métaphore. Dans ce dernier
recueil de photographies, l'artiste juxtapose deux à deux des clichés
du même point de vue. L'un des deux clichés représente toujours le même
paysage dévasté quand l'autre le représente apaisé. La qualité de la
retouche numérique fait que l'on peut difficilement, sauf à bien
connaître le lieu, déterminer lequel des deux clichés représente le
paysage « réel ». C'est ainsi que vous vous prendrez à chercher une loupe pour tenter de trouver le détail qui apporterait la preuve de la falsification de la réalité effectuée par l'auteur. Et si ce dernier vous épiait par dessus votre épaule, il éclaterait certainement de rire. Voici un recueil de photographies qui ne laisse pas indifférent. Vous aimerez le regarder et y revenir souvent. Ne le laissez pas sur la table du salon. vos invités y perdraient en conversation. |
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8 février | |||||||||
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