Diégèse |
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dimanche 3 novembre
2019 |
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2019 |
ce
travail est commencé
depuis 7247
jours (7247 est un nombre premier) |
et
son
auteur est en vie
depuis 21700
jours (22 x 52 x 7 x 31 jours)
|
ce
qui représente
33,3963% de la vie de l'auteur |
trois
mille cents semaines de vie |
hier |
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L'atelier du
texte |
demain |
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Déréliction apparente |
307 |
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Gustav
Diégèse |
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La Sicile m'attend.
Je sais que j'y retrouverai cette absence d'émotion
qui me rassure et
me calme. En novembre, vers le détroit de Messine, il n'y a là aucun corps.
Je me souviens de l'Etna, qui comme Descartes
évoquait le feu.
J'irai à la recherche d'un prophète contemporain
qui témoignerait que les corps ne donnent aucune sensation de
chaleur jusqu'à
la fin des mondes et jusque dans le temps du froid.
Depuis
plusieurs mois, je recherche cette promesse en cours dans un tremblement
qui me laisse une
impression excellente, quand le corps continue sa propagande souveraine et maléfique,
dans une déréliction
apparente, circulant parmi cette génération vague à
la recherche de l'exigence
de véracité.
Il n'y
a rien d'ésotérique. |
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page
307 |
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Toute la collection |
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4e
de
couverture |
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Il
ne se rappelle plus très bien le poème dans lequel, pour la première
fois, il a rencontré le mot « dérélict ». Ce devait être
d'ailleurs plutôt le mot « derelict », emprunté à la langue
anglaise, quand le français ne connaît lui que
« déréliction ». Il se peut donc que ce fût dans un poème de
Saint-John Perse et il revoit alors le frêle radeau qu'il s'était
figuré, méchamment secoué par la mer « à jamais inappariée ».
Où
nous conduit Gustav Diégèse avec ce livre étrange, qui déjoue les
genres littéraires et les lectures pressées ? Il faudra vous
laisser mener et accepter de supposer que l'auteur lui-même ne sait pas
où son texte va vous conduire, ni quand il l'écrit, ni quand il le
publie. Faites-en l'expérience. Elle vous sera bénéfique, vous
proposant une lecture réfractaire à tout utilitarisme. Ni récit, ni
poème, et encore moins essai, ce texte original ne ressemblerait en fin
de compte qu'à une prophétie moderne qui ne demanderait pourtant aucun
décryptage. Car, il n'y a rien d'ésotérique chez Gustav Diégèse,
seulement l'expression d'une sensibilité rare, qu'il communique avec
passion pour peu qu'on y prête attention. |
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3 novembre |
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2000 |
La Sicile m'attend. |
cette absence d'émotion |
il
n'y a là aucun corps |
Descartes évoquait le feu
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prophète
contemporain |
aucune sensation de
chaleur |
Jusqu'à
la
fin des mondes. |
dans le temps du froid |
depuis plusieurs mois |
en cours |
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il n'y a rien
d'ésotérique.
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cette promesse |
dans un tremblement |
une impression excellente
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propagande |
souveraine et maléfique |
déréliction apparente |
génération vague |
l'exigence de véracité |