Diégèse




lundi 3 août 2020 2020
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Table des évangiles augmentés







L'évangile selon Saint Luc
34 augmenté par Daniel Diégèse
À son retour, Jésus fut reçu par la foule, car tous l'attendaient.
Et voici, il vint un homme, nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d'entrer dans sa maison,
parce qu'il avait une fille unique d'environ douze ans qui se mourait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule.
Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans, et qui avait dépensé tout son bien pour les médecins, sans qu'aucun ait pu la guérir.
Elle s'approcha par derrière, et toucha le bord du vêtement de Jésus. Au même instant la perte de sang s'arrêta.
Et Jésus dit : « Qui m'a touché ? »
Comme tous s'en défendaient, Pierre et ceux qui étaient avec lui dirent : « Maître, la foule t'entoure et te presse, et tu dis : Qui m'a touché ? »
Mais Jésus répondit :« Quelqu'un m'a touché, car j'ai connu qu'une force était sortie de moi. »
La femme, se voyant découverte, vint toute tremblante se jeter à ses pieds, et déclara devant tout le peuple pourquoi elle l'avait touché, et comment elle avait été guérie à l'instant.
Jésus lui dit : « Ma fille, ta foi t'a sauvée ; va en paix. »
Comme il parlait encore, survint de chez le chef de la synagogue quelqu'un disant : « Ta fille est morte ; n'importune pas le maître. »
mais Jésus, ayant entendu cela, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée. »
Lorsqu'il fut arrivé à la maison, il ne permit à personne d'entrer avec lui, si ce n'est à Pierre, à Jean et à Jacques, et au père et à la mère de l'enfant.
Tous pleuraient et se lamentaient sur elle. Alors Jésus dit : « Ne pleurez pas ; elle n'est pas morte, mais elle dort. »
Et ils se moquaient de lui, sachant qu'elle était morte.
mais il la saisit par la main, et dit d'une voix forte : « Enfant, lève-toi. »
Et son esprit revint en elle, et à l'instant elle se leva ; et Jésus ordonna qu'on lui donnât à manger.
Les parents de la jeune fille furent dans l'étonnement, et il leur recommanda de ne dire à personne ce qui était arrivé.

Ce ne sont là que quelques faits parmi tous ceux qui montrent la puissance et la gloire de Jésus.
Et toujours, il demandait à ceux qu'il guérissait de n'en rien dire, mais personne n'obéissait et ceux qui étaient guéris et les parents des enfants eux aussi guéris le clamaient dans tout le pays.
Les apôtres demandèrent à Jésus pourquoi il ne voulait pas que l'on annonce qu'il guérissait les malades et qu'il ressuscitait les morts.
Jésus répondit : « Le semeur se réjouit-il de la moisson avant que le blé soit levé ? Il se réjouit de la moisson quand elle est dans ses greniers et qu'elle a échappé à l'orage et aux sauterelles ou à une trop grande sécheresse.
Suis-je venu parmi vous pour guérir les malades et ressusciter les morts ?
Ou bien suis-je venu pour vous annoncer la bonne nouvelle d'une nouvelle alliance avec le Seigneur ?
Mais, je vous l'ai déjà dit. Qui guérit ? Est-ce moi seul qui guéris et qui ressuscite les morts ou est-ce la foi de ceux qui veulent guérir et dont l'enfant est mort ?
Sans la foi, qui procède de Dieu seul, la femme n'aurait pas guéri et l'enfant du chef de la synagogue n'aurait pas ressuscité.
Et pourtant cela vient de moi, car, n'ai-je point senti une force qui sortait de moi quand la femme malade a touché mon manteau ?
Ne vous attardez pas sur ce que vous appelez des miracles, car, je vous le dis, il n'y a rien ici de miraculeux. Certains viendront trouver dans ces guérisons une preuve. Si c'est preuve peut les aider à croire, il n'y a là aucun obstacle aux œuvres du Seigneur. Mais certains prendront prétexte de ces faits pour ne pas croire, mais ces faits n'en seront pourtant pas moins vrais.
Celui qui ne croit pas que la foi est toute puissante car elle procède du Seigneur et du Seigneur seul n'a pas de foi.
Car, la foi n'est pas comme un de ces mets dans un banquet dont on prend, selon son appétit, un petit ou un gros morceau.
Et la foi n'est pas non plus comme un morceau de pain que l'on partage avec la maisonnée ou avec un mendiant.
C'est pourquoi vous serez appelés à prêcher la bonne nouvelle, mais ne pensez pas que vous convertirez les hommes et que vous leur donnerez la foi, car cela revient à Dieu et à Dieu seul. »










3 août






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