Diégèse




vendredi 11 décembre 2020 2020
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Table des évangiles augmentés







L'évangile selon Saint Jean
18

73 augmenté par Noëmie Diégèse
Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui coupa l'oreille droite. Ce serviteur s'appelait Malchus.
Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m'a donnée à boire ? »
La cohorte, le tribun, et les huissiers des Juifs, se saisirent alors de Jésus, et le lièrent.
Ils l'emmenèrent d'abord chez Anne ; car il était le beau-père de Caïphe, qui était souverain sacrificateur cette année-là.
Et Caïphe était celui qui avait donné ce conseil aux Juifs : « Il est avantageux qu'un seul homme meure pour le peuple. »
Simon Pierre, avec un autre disciple, suivait Jésus. Ce disciple était connu du souverain sacrificateur, et il entra avec Jésus dans la cour du souverain sacrificateur ;
mais Pierre resta dehors près de la porte. L'autre disciple, qui était connu du souverain sacrificateur, sortit, parla à la portière, et fit entrer Pierre.
Alors la servante, la portière, dit à Pierre : « Toi aussi, n'es-tu pas des disciples de cet homme ? » Il dit : « Je n'en suis point. »
Les serviteurs et les huissiers, qui étaient là, avaient allumé un brasier, car il faisait froid, et ils se chauffaient. Pierre se tenait avec eux, et se chauffait.

Tout en se chauffant, Pierre réfléchissait à ce qu'il venait de dire à la servante. Il se demandait s'il était lâche pour ne point oser lui dire qu'il était un des disciples de Jésus.
Il se demandait aussi pourquoi elle ne l'avait pas contredit, car, n'était-ce point cet autre disciple qui l'avait fait entrer et pourquoi l'aurait-il fait entrer s'il n'était pas lui aussi l'un des disciples de Jésus ?
Pierre ne craignait pas de se battre et était dur à la tâche. Une telle lâcheté lui paraissait à lui-même contraire à sa nature.
N'avait-il point tiré son épée et frappé Malchus, le serviteur du souverain sacrificateur, lui coupant l'oreille ?
Pierre se dit alors qu'il obéissait à Jésus et qu'en niant être l'un de ses disciples, il accomplissait la volonté de Jésus qui lui avait ordonné de remettre son épée dans le fourreau. Ainsi, il ne risquait pas d'être provoqué et de devoir encore une fois se battre, ce que Jésus lui avait interdit de faire.
Certainement était-ce aussi pour lui la coupe que le Père lui avait donné à boire.
Combien de fois Jésus leur avait-il dit de se méfier de la colère, qui vient du mal, et de réprouver la violence, qui vient aussi du mal  ?
Pendant ce temps, les serviteurs et les huissiers, qui l'avaient reconnu, riaient de lui affirmant qu'il était lâche.










11 décembre






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