Diégèse | |||||||||
dimanche 20 septembre 2020 | 2020 | ||||||||
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Table des évangiles augmentés | |||||||||
L'évangile selon Saint Luc | 82 | augmenté par Daniel Diégèse | |||||||
Pilate,
ayant assemblé les
principaux sacrificateurs, les magistrats, et le peuple, leur
dit : « Vous m'avez amené cet homme comme excitant le peuple à la révolte. Et voici, je l'ai interrogé devant vous, et je ne l'ai trouvé coupable d'aucune des choses dont vous l'accusez ; Hérode non plus, car il nous l'a renvoyé, et voici, cet homme n'a rien fait qui soit digne de mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir fait battre de verges. » À chaque fête, il était obligé de leur relâcher un prisonnier. Ils s'écrièrent tous ensemble : « Fais mourir celui-ci, et relâche-nous Barabbas. » Cet homme avait été mis en prison pour une sédition qui avait eu lieu dans la ville, et pour un meurtre. Pilate leur parla de nouveau, dans l'intention de relâcher Jésus. Et ils crièrent : « Crucifie, crucifie-le ! » Pilate leur dit pour la troisième fois : « Quel mal a-t-il fait ? Je n'ai rien trouvé en lui qui mérite la mort. Je le relâcherai donc, après l'avoir fait battre de verges. » Mais ils insistèrent à grands cris, demandant qu'il fût crucifié. Et leurs cris l'emportèrent : Pilate prononça que ce qu'ils demandaient serait fait. Il relâcha celui qui avait été mis en prison pour sédition et pour meurtre, et qu'ils réclamaient ; et il livra Jésus à leur volonté. Comme ils l'emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, et ils le chargèrent de la croix, pour qu'il la porte derrière Jésus. |
Quand
Jésus fut parti avec ses bourreaux, Pilate resta seul. Il s'assit et sa femme le rejoignit. Elle lui demanda : « Pourquoi as-tu cédé à la foule alors que ton jugement te disait que cet homme est innocent ? Je suis allée de nombreuses fois l'écouter dans le Temple, et nombreuses étaient les femmes avec moi qui l'écoutaient. Je n'ai rien entendu de séditieux dans sa bouche. Il n'a rien dit contre César, ni contre l'Empire. Il n'a jamais blasphémé contre sa religion. Il n'a fait aucun mal. » Pilate se tut un long moment en baissant les yeux. Puis, il regarda sa femme et lui dit : « La justice est à un cheveu de l'injustice, mais je savais où était la justice et j'ai commis l'injustice. Je sais que pour les siècles des siècles mon nom sera synonyme d'infamie et de lâcheté. Mais, quelque chose de plus fort que mon jugement m'a fait le condamner à la crucifixion et je savais que rien ne devait ni ne pouvait empêcher qu'il fût crucifié. » Sa femme lui dit alors : « Il t'était demandé de juger et tu as écouté le jugement de la foule. Pourquoi gardes-tu donc le pouvoir de juger si c'est la foule qui juge à ta place ? » Pilate la regarda et lui dit : « Femme, tu as raison. Que n'étais-tu à la place de la foule pour le sauver ? » |
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20 septembre | |||||||||
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