Diégèse | |||||||||
vendredi 29 janvier 2021 | 2021 | ||||||||
ce travail est commencé depuis 7700 jours (22 x 72 x 5 x 11 jours) | et son auteur est en vie depuis 22153 jours (22153 est un nombre premier) | ||||||||
ce qui représente 34,7583% de la vie de l'auteur | mille cents semaines d'écriture | ||||||||
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Table des correspondance de dates | |||||||||
vendredi 12 mars 1999 | 14159 jours de vie (14159 est un nombre premier) | ||||||||
Il y a 7994 jours, soit 1142 semaines (2 x 7 x 571 jours) | |||||||||
Yehudi
Menuhin est mort et
la présentatrice est si émue qu'elle lance le journal en le faisant
violoncelliste. En Allemagne, le keynésien Oskar Lafontaine quitte le
gouvernement et l'on interroge en France le non moins keynésien Pierre
Mauroy, mais aussi Dominique Strauss-Kahn, qui n'a jamais été keynésien
et qui sera bientôt mis en examen. Mais, on préférera aller à 10'33" et s'arrêter à l'annonce de la mise en examen pour mauvais traitements et viols sur mineurs d'un animateur social vedette, qui réinsérait les jeunes délinquants les plus difficiles par l'apprentissage du cheval et une vie « à la dure ». Cette affaire, en nos temps de « #metooviol » ou encore « #metooincest » résonne d'un curieux écho. François Supéri sera jugé en mars 2002 et on lira avec intérêt le compte-rendu que le journal L'Humanité fait du procès. On apprend ainsi que pendant les trois années d'emprisonnement qui viennent de s'écouler, l'homme a perdu trente kilos, a fait une psychothérapie approfondie et ne souhaite que l'apaisement des victimes. Il ne nie pas, affirme au contraire avoir compris ce qu'il a fait. On retiendra ce paragraphe de l'autre article que l'Humanité du samedi 16 mars 2002 consacre à ce procès médiatisé : « Rarement dans une
cour d'assises, un agresseur sexuel n'aura autant clamé sa volonté
d'assumer ses responsabilités. "J'ai enfin pris conscience de ce que
j'ai fait", assure t-il aux premiers jours du procès. Aux médecins, il
a confié : "Je suis heureux d'être en prison (...) c'est comme si
j'étais passé du stade animal à celui d'humain." Le temps lui a permis
de comprendre, dit-il, "que ces jeunes n'étaient pas culturellement et
psychologiquement libres de choisir". En portant plainte contre lui
pour abus sexuels, ces gamins l'ont délivré de son "enfermement
mental", des frustrations d'une homosexualité cachée à cause de "la
honte", de la peur aussi qu'elle n'entache sa toute-puissance. »
Quant au journal Le Monde, il donne la parole dans son
édition du 14 mars 2002 à l'expert psychiatre qui vient rendre
compte à
la Cour des quatre entretiens qu'il a eus avec l'accusé, avec un
franc-parler détonant. Et l'on retiendra de son intervention cette
phrase qu'il faudrait sans doute encore aujourd'hui méditer :
« c'est la société qui fait un procès et non pas les
victimes... »François Supéri sera condamné à douze ans de réclusion et la Défense au procès ne fera pas appel de ce jugement. |
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