Alors que je croyais pouvoir partir pour Ankara et que le voyage était organisé, je vais sans doute devoir prolonger mon séjour parisien encore quelques jours. La chaleur a provoqué l'épuisement attendu, le soir en particulier. Mais surtout, on ne se refait pas, je
ne me suis pas assez hydraté pendant mes promenades et une crise de
coliques néphrétiques s'est imposée. Cela m'arrive fréquemment quand il fait chaud. Ce n'est pas dangereux, mais
c'est fatigant, cela vient à l'improviste et provoque une douleur intense qui fait perdre le jugement et altère même la conscience. On était bien portant et peu de temps après, on est malade, on attend le médecin qui tarde à venir, quand on n'a pas cédé à appeler le SAMU. Dans les temps anciens,
lors de crises similaires, il m'est arrivé d'aller seul aux urgences de
l'hôpital le plus proche, mais, je trouverais aujourd'hui cela ridicule, sachant que peu de temps après la crise, tout est oublié
et que le jour d'après, cela ressemble à un simple cauchemar. Pour
autant, encore faut-il que le caillou s'expulse et jusqu'au jour où cela se produit, on est dans l'impossibilité de voyager et Ankara s'éloigne. Ni la crise, ni ses conséquences ne sont graves, mais c'est fatigant,
au sens propre comme au sens figuré. J'ai fait faire, pour me rassurer,
et à la demande du médecin, une échographie pour voir où en était ce
fichu caillou de son trajet urinaire et si un nouveau ne s'annonçait pas. C'est parfois le cas. Le résultat est bon. Il devrait pouvoir sortir aussi aisément que possible et il n'est en apparence suivi d'aucun autre.
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