Diégèse | Calendrier de vie de l'auteur en spirale d'Ulam | ||||||||
samedi 14 janvier 2023 |
2023 | ||||||||
ce
travail est commencé depuis 8415 jours
(32 x 5 x 11 x 17 jours) |
et
son
auteur est en vie depuis 22868 jours
(22 x 5717 jours) |
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ce
qui
représente 36,7981% de sa vie |
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hier | L'atelier du texte | demain |
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table des correspondances / premiers premiers | |||||||||
samedi 14 janvier
1961,
il y a 62 ans |
l'auteur
était alors en vie depuis 223 jours (223 est un nombre premier), il
y a donc 22645 jours (5 x 7 x 647 jours, 3235 semaines) |
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Dans " le Gardien ", Harold Pinter veut
montrer la peur qu'ont les êtres de communiquer entre eux Par CLAUDE SARRAUTE Le Monde - publié le 14 janvier 1961 | Ce que je retiens, ce que cela m'évoque |
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Claude
Sarraute, alors journaliste au Monde, rend compte du théâtre
contemporain de création.
En ce jour de janvier 1961, elle interroge Harold Pinter. Elle
l'interroge sur le sujet de sa pièce, le compare à Becket et le situe
dans la création contemporaine théâtrale. | L'article n'a
pas d'intérêt particulier, sauf à considérer la journaliste et
l'écrivain. La journaliste, donc, fille de la romancière Nathalie
Sarraute, ne s'est pas encore compromise dans des émissions
franchouillardes à la radio et à la télévision produites et présentées
par Laurent Ruquier. On vit vieux chez les Sarraute : Nathalie
est morte à 99 ans, sa fille en a 95. Non seulement, on vit vieux, mais
on sait s'entourer de « noms ». Elle a épousé en 1957, en
secondes
noces,
le fils de Tristan Tzara, Christophe, puis, dix ans plus tard, a
convolé avec l'écrivain, philosophe et académicien Jean-François Revel,
né Ricard, avec qui elle a conçu Nicolas,
haut-fonctionnaire, directeur de Cabinet de Jean-Castex Premier
ministre avant d'aller diriger l'APHP. Revel père avait auparavant
engendré de sa première
épouse Matthieu, qui a gardé le patronyme de naissance de son père et
se nomme donc Matthieu Ricard. Bref, ce n'est
plus une généalogie, c'est la bible sous la forme de bottin mondain. Même si Claude Sarraute traite le jeune Pinter un peu à la légère, le trouvant, écrit-elle, joli garçon, celui-ci, visiblement agacé, garde la ligne qu'il s'est donnée et qu'il a gardée jusqu'à son prix Nobel de Littérature en 2005 et jusqu'à sa mort en 2008. Dans son discours du Nobel, il écrit : « On m'a souvent demandé comment mes pièces voyaient le jour. Je ne saurais le dire. Pas plus que je ne saurais résumer mes pièces, si ce n'est pour dire : voilà ce qui s'est passé. Voilà ce qu'ils ont dit. Voilà ce qu'ils ont fait. » En réponse à Claude Sarraute dans l'article publié plus de 50 ans plus tôt, alors qu'il a juste 31 ans, il évoque seulement les trois personnages et leur situation et la journaliste extrapole, avouant qu'elle n'est pas certaine de bien avoir compris. Résumant la pièce pour la quatrième de couverture du texte traduit en français par Philippe Djian et publié chez Gallimard, il est encore plus laconique, se bornant à « C'est l'histoire de deux frères qui engagent un gardien » Ne pas dévier artistiquement, ou plutôt, ne rien lâcher sur son éthique artistique, en plus de 50 ans, c'est la marque des plus grands. |
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14
janvier |
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